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La commission du développement durable a adopté un amendement de nos collègues du groupe SRC tendant à créer un comité consultatif auprès du conseil d'administration de l'établissement public de Paris-Saclay. L'idée est intéressante en ce qu'elle permettrait à des représentants du monde associatif de faire valoir leur point de vue, mais je pense qu'il faut raison garder quant au rôle de cette nouvelle structure. En obligeant le conseil d'administration de l'établissement public à consulter systématiquement ce comité sur l'ensemble des projets conduits, on risque ce que l'on constate régulièrement d...
...e concerne que le président. On vous entend dire régulièrement, inlassablement, que l'État ne tient pas ses engagements, qu'il abandonne les élus locaux, etc. Là, l'État veut prendre la main, et en plus il veut financer. Le président du conseil d'administration pourrait effectivement être un élu national, un parlementaire. Mais pourquoi ne pourrait-il pas être, par exemple, un prix Nobel ? Pour Paris-Saclay, ce serait très bien. Il pourrait négocier, notamment, avec les pays européens. Cela relèverait un peu l'établissement public. Pourquoi serait-ce nécessairement un élu local ? Pourquoi pas, certes ? Mais il ne faut pas s'interdire a priori de pouvoir nommer un prix Nobel ou un grand chercheur à la tête de cet établissement public.
Lors de l'examen du projet de loi par la commission du développement durable, un amendement du groupe SRC avait été adopté comme pas mal d'autres, chers collègues socialistes afin de supprimer la faculté offerte au commissaire du Gouvernement de s'opposer à une décision du conseil d'administration de Paris-Saclay. Le Gouvernement avait évidemment émis un avis défavorable, ce qui me semble très justifié. En effet, à l'article 8, nous avons déjà prévu cette faculté d'opposition s'agissant de la Société du Grand Paris, dont le conseil de surveillance est pourtant majoritairement composé de représentants de l'État. Ici, on prévoirait de supprimer ce filet de sécurité alors même que l'État ne sera pas majorit...