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...uctive puisque, de droite à gauche, on constate que cela a mal fonctionné et qu'il est du devoir des parlementaires d'en rechercher les causes, de rechercher pourquoi il y a eu ce « déni du risque » dénoncé par notre collègue Jean-Pierre Door. Il nous appartient de clarifier tout ce qui s'est passé sans accuser l'un ou l'autre : tout le monde sait qu'il est impossible de prévoir l'évolution d'une pandémie ou de connaître la virulence d'un nouveau virus et personne ne saurait être accusée de ne pas savoir lire dans le marc de café. Mais sur un sujet d'une telle importance, il nous appartient de faire la lumière sur l'ensemble des problèmes qui ont été posés. Le débat ne porte pas sur la mise en oeuvre d'une vaccination la plus large possible ni sur l'application du principe de précaution, lesquell...
Il ne s'agit pas d'un amendement accusatoire mais, monsieur Préel, vous confirmez que dans le cadre de l'intitulé que vous proposez, la commission d'enquête pourra étudier le rôle joué par l'industrie pharmaceutique dans le plan de lutte contre la pandémie et la campagne de vaccination ?
... moi de nier la nécessité de prendre des mesures de prévention et de protection de la population, notamment face à des agents pathogènes nouveaux comme les virus H5N1 et H1N1. Pour autant, il faut savoir regarder la réalité avec courage et en tirer des enseignements pour l'avenir. Ce qui nous inquiète, c'est qu'exagération et excès, incohérence et gâchis ont marqué la campagne de lutte contre la pandémie grippale. Cela se révèle très contre-productif et explique, pour une large part, le fait que peu de nos concitoyens se soient fait vacciner. Les exagérations ont elles-mêmes été assorties d'une certaine opacité, ce qui a conduit à se demander si certaines informations gênantes n'auraient pas été cachées à l'opinion et à s'interroger sur le possible jeu des intérêts financiers de l'industrie phar...