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...ous sont difficiles à supporter, et d'autre part, nous sommes tentés de repousser au plus loin l'échéance d'une mort certaine. Dans ce cas, malheureusement, la raison peut nous échapper. Nous ne pouvons plus réfléchir avec sérénité ni à la notion du respect de la vie, ni à l'évidence de la fatalité. Notre assemblée a déjà pu se prononcer lors de débats d'une excellente qualité sur le sujet de l'accompagnement de la fin de vie. Ainsi, au nom de la dignité et du respect de la vie et des hommes, elle n'a pas choisi de se prononcer pour l'acharnement thérapeutique. La sagesse a su l'emporter dans une discussion où, si tous les points de vue ne font pas loi, tous sont compréhensibles. Ne pas accepter le suicide assisté ou l'euthanasie engage cependant le législateur à trouver des solutions concrètes. Ains...