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président de la commission spéciale. Il me paraît bien normal de consacrer un peu de temps à cet article central du projet de loi. Ce texte contient beaucoup de mesures utiles, mais, s'il est un article qui fera que, demain, les choses pourront évoluer, c'est bien celui-ci. Sans lui, le projet de loi perdrait beaucoup en efficacité. Chacun l'a bien compris, l'instauration de la déclaration de participation à la grève est essentiel...
président de la commission spéciale. mais elle est fort intéressante.
président de la commission spéciale. Il est par ailleurs important de souligner la portée des différents alinéas de l'article et c'est pour cela qu'il ne faut pas le supprimer. Je ne reviendrai pas sur cette argumentation lorsque nous examinerons, tout à l'heure, des amendements de suppression de tel ou tel alinéa. Vous avez souligné avec raison l'intérêt de l'audition du secrétaire d'État chargé des transports devant la commissi...
président de la commission spéciale. pour aider à la mise en oeuvre des dispositions d'organisation du transport prévues par ailleurs. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Je comprends, par la lecture du projet de loi et grâce aux explications du secrétaire d'État, que « les personnels disponibles sont les personnels non grévistes ...
président de la commission spéciale. D'autre part, d'après mon analyse et compte tenu de ce que nous avons entendu dans le débat public, on a pu avoir le sentiment que certains partenaires sociaux n'avaient pas compris ou faisaient semblant de ne pas comprendre les dispositions concernant les sanctions dont est passible un salarié qui n'a pas informé son employeur. L'alinéa 6 est pourtant très clair. Il dit que faire grève sans...
président de la commission spéciale. C'est la combinaison des différentes dispositions de l'article 5 qui donnera leur pleine efficacité aux mesures de prévision, de définition de priorités et de préparation du service précédemment votées. L'article 5 est central. C'est pourquoi il faut rejeter cet amendement de suppression. L'article doit, pour l'essentiel, être adopté dans sa rédaction initiale, même si le rapporteur a encore que...
Mais la proposition du rapporteur adoptée par la commission spéciale répond à un souci de bon sens que la rédaction du Sénat n'avait pas totalement appréhendé. Grâce à vous, nous savons désormais que, loin de constituer une période monolithique, la grève a sa vie propre et qu'un salarié peut choisir de la rejoindre en cours de route : on ne saurait donc statuer 48 heures avant le début d'un mouvement pour toute sa durée. À tout moment, c'est le bon sens, les salar...
La démocratie suppose le vote, auquel est consacré l'article 6 ; quant à la démocratie sociale, évoquée tout à l'heure par M. Lecoq, elle implique le principe de responsabilité, par conséquent l'absence de rémunération en cas de participation d'un salarié à la grève, ce qui est assez logique. Ce principe était rappelé dans la version initiale de l'article 9, rédigée par le Gouvernement, que la commission spéciale a cependant souhaité corriger. La majorité de ses membres a tenu à en effet à apporter certaines précisions contenues dans le sous-amendement n° 190, que j'ai cosigné avec M. le rapporteur et M. Paternotte. Ce sous-amendement propose d'ajouter, après les mots : « une grève », les mots : «, incluant le salaire et ses compléments directs et indirects, à l'exclusion des suppléments pour charges de ...
Le présent projet de loi permettra d'améliorer la continuité des transports terrestres réguliers de voyageurs. Notre majorité souhaite clairement atteindre le même objectif pour les autres modes de transports publics de voyageurs, mais nos débats et les travaux de la commission spéciale ont montré que, pour cela, il est essentiel que soit remplie une première condition : l'amélioration du dialogue social. Nous ne voulons pas manquer cette étape, dont nous souhaitons accélérer le succès. C'est pourquoi, par cet amendement, nous demandons au Gouvernement d'adresser au Parlement, avant le 1er juin 2008, un état des lieux de l'évolution du dialogue social dans les transports publics...
Aux termes de longues journées de travail au sein de la commission spéciale, puis de l'hémicycle, nous nous apprêtons à voter une réforme importante, qui apportera un progrès concret à nos concitoyens dans leur vie quotidienne. Son vote honorera l'Assemblée. C'est non pas une réforme née de notre imagination, mais une réponse à une vraie demande. Le texte du Gouvernement, corrigé et enrichi par les amendements votés, garantit le droit de grève, reconnu par la Constitutio...
président de la commission spéciale. Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, nous débattons aujourd'hui d'un projet de loi attendu, nécessaire, utile, bien fait et qui, nous l'espérons, sera efficace. Ce texte est attendu par tous nos concitoyens,
président de la commission spéciale. au-delà des clivages partisans,
président de la commission spéciale. des contrastes géographiques,
président de la commission spéciale. et des différences socioprofessionnelles. S'il est un objectif massivement partagé par nos concitoyens, c'est bien le service minimum et l'amélioration de la continuité du service public dans les transports en particulier terrestres.
président de la commission spéciale. Cette attente de nos concitoyens qui, comme le montrent les enquêtes d'opinion, s'est maintenue au fil des ans , la majorité actuelle s'est engagée à la satisfaire pendant la campagne.
président de la commission spéciale. Celle des élections législatives et avant cela pendant la campagne présidentielle. Il n'est ni anormal ni choquant que l'on réponde à une exigence formulée par plus de 70 % de nos concitoyens et sur laquelle la majorité de cette assemblée et de notre commission s'est engagée !
président de la commission spéciale. Cette réponse exige une loi. Non pour le principe de faire une loi ou pour poursuivre un objectif politique, mais tout simplement parce qu'elle est nécessaire. En premier lieu, parce que, comme vient de le rappeler M. le rapporteur, le rapport Mandelkern a clairement souligné les responsabilités nouvelles des collectivités territoriales et des autorités organisatrices de transport. Or chacun ic...
président de la commission spéciale. C'est un objectif poursuivi tant par l'État avec le soutien de notre assemblée que par la plupart des collectivités territoriales, quelle que soit leur sensibilité partisane. Il reste qu'il faut mener ces deux objectifs de front. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Nous pouvons avoir les mei...
président de la commission spéciale. Je crois donc que c'est faire oeuvre utile que de rendre la grève moins pénalisante pour le client du service ferroviaire !
président de la commission spéciale. Et puis, ce projet de loi est bien fait. Il cherche en effet à répondre aux demandes concrètes de nos concitoyens, grâce à l'analyse des besoins essentiels des populations qui était un aspect important du rapport Mandelkern , ainsi qu'à améliorer l'offre. Cette amélioration de l'offre repose sur une disposition qui est, à mon avis, le noyau dur du projet de loi : l'indication par les grévist...