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Je m'associe à mes collègues pour saluer le pari réussi que représente la rénovation urbaine et je me réjouis de la volonté de mettre en place un PNRU 2. S'agissant des plans de sauvegarde des copropriétés privées, ils ont connu des ratés. Par exemple, dans ma circonscription, quatre plans de sauvegarde n'ont pas été achevés. Le programme 2012-2014 traduit-il sur ce point une véritable volonté politique ? Si, dans ma ville, le PNRU 1 a permis de rénover des parties de quartiers, nous at...
...ocessus, il y a huit ans, les gens n'y croyaient plus. À La Viste, il y eut du chahut à la première réunion ; à la deuxième, il n'y avait personne ; aujourd'hui, comme les travaux vont commencer en septembre, les gens sont satisfaits et les salles pleines. Si les habitants sont si inquiets et si méfiants, c'est parce qu'on les a abandonnés pendant des décennies ! Dès que de véritables projets de rénovation urbaine commenceront à sortir de terre, la confiance reviendra.
...tés territoriales et aux associations. Il est clair que ces dispositifs en faveur de l'emploi dans les quartiers en difficulté doivent être menés en parfaite cohésion avec une refonte totale de la gouvernance de la politique de la ville, une véritable politique de solidarité financière et de réduction des inégalités territoriales, ainsi que la poursuite des actions engagées dans le domaine de la rénovation urbaine. Les formidables talents que nous rencontrons chaque jour dans ces quartiers doivent pouvoir éclore. L'immense diversité culturelle, qui en fait la richesse, les comportements solidaires spontanés, la volonté de s'en sortir professionnellement, de sortir de ce que l'on appelle communément la « galère » sont autant de signes pour les pouvoirs publics de la nécessité de mettre en place une politiq...
...tant de signaux négatifs qui nous interpellent. Ce ne sont pas les quelques annonces du plan « Espoir banlieues » qui ont permis une réelle action de solidarité urbaine. Aujourd'hui le Gouvernement a laissé à l'abandon cinq millions de personnes dans les zones urbaines sensibles. Autre échec de la politique de la ville du Gouvernement : l'ANRU. Six ans après le lancement du Programme national de rénovation urbaine, la mixité sociale peine à s'imposer dans les quartiers défavorisés. L'évaluation réalisée dans le cadre du PNRU sur les dix sites emblématiques parmi les 460 quartiers défavorisés est significative. Plus de 80 % des logements reconstitués relèvent de l'habitat collectif, là où il aurait fallu diversifier la morphologie urbaine. Dans 70 % des cas, les habitants concernés par les démolitions sont ...