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Je vous accorde que ce n'est pas simple. Encore faudrait-il faire preuve d'un peu de détermination : on peut l'afficher sur des estrades, mais cela devient beaucoup plus compliqué quand il s'agit d'une réunion de travail du G 20. Et on en ressort sans avoir rien fait. Aujourd'hui, la financiarisation de l'économie n'a pas reculé, et vous le savez parfaitement. En ce qui concerne la compétitivité de notre industrie que vous semblez découvrir, cela fait déjà longtemps qu'en Allemagne une partie de ce que nous appelons les cotisations sociales est fiscalisée. L'affaire de la TVA n'a été qu'un plus par rapport à un système où près de la moitié des cotisations sociales étaient déjà fiscalisées mais, pour l'essentiel, sur l'impôt sur le revenu progressif, et non sur la TVA. Si vous voulez p...
Non, la compétitivité allemande n'est pas basée sur un coût inférieur du travail.
...u dernier collectif est déjà appliquée, que les prix ont déjà bougé. Et ne vous imaginez pas que, cette fois-ci, ils vous en feront cadeau. Surtout, l'argument a été répété, c'est votre rapporteur général qui le dit : sur les 13 milliards d'euros que vous allez prélever à fois sur la TVA et sur la CSG, pas plus de 25 % iront à l'industrie. Si vous voulez ouvrir sérieusement la discussion sur la compétitivité, alors vous poseriez la question de l'assiette des cotisations sociales. Cette question se pose depuis longtemps dans ce pays. Pourquoi avoir choisi la base salaires ? Pourquoi est-ce sur le travail, c'est-à-dire le facteur de production le plus menacé, que repose la charge sociale ? Voilà des années qu'on en parle, que certains proposent de changer d'assiette, de passer à la valeur ajoutée. Si ...
Il faudrait savoir si l'objectif est l'amélioration de la compétitivité ou la baisse des charges, car ce n'est pas tout à fait le même débat. Dans la première hypothèse, il faut s'intéresser d'abord à ceux qui exportent ou qui sont affectés par l'arrivée de productions étrangères. Or ce n'est pas le cas des artisans et des professions libérales. S'agissant des agriculteurs, je ne suis pas d'accord avec Charles de Courson. Il y a dans son département, par exemple, un...