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Mes chers collègues, je suis particulièrement heureux de vous retrouver. Je vous souhaite à tous une très bonne nouvelle année, qu'elle nous permette de continuer à travailler dans la sérénité et la courtoisie qui nous sont coutumières. Nous sommes réunis pour examiner la proposition de loi sur le service civique. Avant d'entendre le haut commissaire et d'examiner le texte, je voudrais vous indiquer que le rapporteur que nous avions désigné, M. Christophe Guilloteau, m'a informé avant les vacances qu'il souhaitait se démettre cette fonction. Je vous propose donc la candidature de Mme Françoise Hostalier, qui a depuis plusieurs semaines beaucoup travaillé sur le sujet, notamment au sein d'un groupe de trav...
Je souhaiterais avoir des précisions sur la formation civique qui sera dispensée aux volontaires. Comment s'organisera-t-elle ? Quel en sera le contenu ? J'ai en mémoire ce qui existait avec le service national : les jeunes étaient alors rassemblés sur un site militaire. Avec le service civique, vous devrez faire face à une dispersion forte. Comment assurer la cohérence des différentes formations ? Envisagez-vous par exemple de délivrer une formation de tronc commun avant que les volontaires ne rejoignent leurs organismes d'accueil ?
...forte : ne restait aux armées qu'un rôle d'éducateur à l'égard de jeunes n'ayant pas reçu d'éducation familiale ou scolaire. Vous en conviendrez, ce n'est pas la mission première des militaires. Même si nos cadres jouent encore un rôle déterminant de formateur et d'encadrement vis-à-vis des jeunes recrues, il fallait clarifier le dispositif et recentrer les militaires sur leur coeur de métier. Le service civique dont nous débattons aujourd'hui s'inscrit certes dans une logique de valorisation de l'engagement, mais il ne s'agit certainement pas de recréer sous un autre nom le service national et il n'est pas possible de comparer exactement les deux dispositifs.
Je trouve votre argument discutable : si vous voulez véritablement créer un service civique universel pour toute une classe d'âge, il faudra engager des dépenses beaucoup plus conséquentes. Je tiens à vous rappeler que le rétablissement du service national coûtait près de cinq milliards d'euros par an.