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Interventions sur "hôpital" de Guy Teissier


4 interventions trouvées.

...e cette profession ? Il est extrêmement difficile pour la hiérarchie militaire d'aller exposer en Afghanistan une mère de famille, même si elle a choisi le métier de soldat. Elle préférera envoyer en OPEX des médecins hommes, les femmes recevant plus facilement des affectations de médecins d'unité. Le personnel non médical est-il vraiment en surnombre ? En tant que Marseillais, je connais bien l'hôpital Laveran. Or, pour ce que j'en sais, il est très bien classé en matière de propreté et de maladies nosocomiales. Est-ce dû aux effectifs en personnel, ou bien à une conscience professionnelle aiguë qui aurait pour origine le statut militaire ? Cet hôpital je connais moins celui de Sainte-Anne rend aussi un vrai service public : non seulement, comme vous l'avez souligné, il est ouvert à l'ense...

J'ai visité à plusieurs reprises un jeune chasseur alpin dont le pied avait été arraché par l'explosion d'une mine en Afghanistan. Dès son arrivée à l'hôpital de Laveran, à Marseille, le chirurgien lui a proposé de voir un psychiatre : c'est le soldat qui a refusé. Il a, depuis, réintégré son unité comme vaguemestre.

... Gérard Nédellec, directeur central du service de santé des armées (SSA). Il est accompagné du médecin général inspecteur Christian Bouat, du médecin en chef Éric Darré et du lieutenant-colonel Olivier Bayle. Mon général, vous avez été nommé au poste de directeur du service de santé des armées le 1er octobre dernier, à la suite d'une brillante carrière qui vous a notamment conduit à la tête de l'hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne de Toulon. Cette audition nous donne l'occasion de mettre en avant le rôle fondamental du SSA. Méconnu dans notre pays, ce service est pourtant l'un des plus performants au monde. Votre présence au quotidien, en France comme sur les théâtres d'opération, est fondamentale pour le moral de nos troupes. Le fait de savoir près d'eux des infirmiers et des médecins...

Je présidais la mission qui s'est rendue récemment à Djibouti : nous avons eu l'impression que l'État français souhaitait abandonner l'hôpital Bouffard pour des raisons de coût, alors que l'État djiboutien tenait à le conserver, naturellement armé par les Français, car tout le monde reconnaît qu'il rend des services inestimables à la population. Qu'en est-il réellement ?