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Si les médecins libéraux n'ont pas été initialement associés à la campagne de vaccination, c'est qu'ils n'auraient pas compté assez de membres de groupes prioritaires dans leur patientèle, vous aurait-on dit. Cela ne me paraît pas un argument suffisant. La décision n'était-elle pas liée également au conditionnement multi-doses des vaccins ? Il est agréable, tant l'industrie pharmaceutique a été critiquée, de vous entendre souligner que pour la première fois, un vaccin a été disp...
Nous accueillons M. Yves Kerouédan, président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique, et M. Emmanuel Déchin, secrétaire général. Merci, messieurs, d'avoir répondu à l'invitation de la commission d'enquête parlementaire sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1).
Avez-vous repris les doses de vaccin non utilisées ?
Monsieur le professeur, selon vous, les experts de l'OMS ont considéré que le risque de pandémie était constitué, doit le troisième scénario que vous avez évoqué. Dès lors, estimez-vous que la stratégie développée pour la vaccination, le lancement du plan « pandémie grippale », était la bonne ? Aurait-il fallu au contraire prendre plus de recul avant de réagir ?
J'ai un peu de mal à saisir pourquoi les autorités auraient fait le maximum pour ne pas vacciner la population après avoir commandé les doses de vaccin. Accessoirement, à quelles autorités pensez-vous ?
Je suis médecin mais pas vaccinologue. Pour stopper une épidémie, quel pourcentage de la population faut-il vacciner ?
...ens d'intérêt entre experts et industriels pharmaceutiques a suscité de nombreuses discussions, jusque dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Ces liens n'ont-ils pas été trop favorisés au niveau international ? Quels furent vos interlocuteurs au niveau de l'État ? Et vos relations avec les experts ? Êtes-vous intervenu dans les décisions concernant la chaîne de fabrication et de commande des vaccins ? En quoi la production des multidoses diffère-t-elle de celle des unidoses de vaccin ? Quels auraient été les coûts et les délais pour passer, ne serait-ce que partiellement, de l'une à l'autre ? Quel bilan l'industrie du médicament tire-t-elle aujourd'hui de la pandémie, notamment sur les plans organisationnel et financier ? Quels sont les points à améliorer dans le dispositif ? A-t-il fallu...
...s sont les causes de cet échec, quel rôle a joué internet et quelles leçons en tirez-vous ? Comment expliquez-vous le rejet, tant par le grand public que par une partie des professionnels de santé, de la gestion de cette crise ? D'après vous, de quelle nature était la relation qui s'est instaurée entre le Gouvernement et l'industrie pharmaceutique ? Enfin, la décision sur le conditionnement des vaccins en multi-doses a eu des effets en cascade, affectant notamment l'adhésion des professionnels de santé. Aurait-il pu en être autrement ?
Deux questions très pratiques. Un médecin qui n'exerce pas actuellement, qui s'est inscrit sur les listes pour pouvoir faire des interventions et qui doit le faire dans dix jours, n'a pour l'instant reçu aucune réponse. On ne lui a pas proposé de se faire vacciner lui-même. Doit-il le faire ? Sera-t-il couvert par une assurance ? Recevra-t-il une formation spécifique ? Pouvez-vous, par ailleurs, m'indiquer dans quelles conditions peut être vacciné le personnel des services associatifs d'hospitalisation à domicile ?
À écouter les questions posées, il apparaît que la vaccination est, dans ce plan de lutte contre la pandémie, le point qui suscite le plus d'interrogations. C'est plutôt rassurant : cela prouve que nous sommes prêts. La population le ressent d'ailleurs de cette manière. Jugez-vous que le dernier cas mortel recensé en France métropolitaine, et qui concerne un jeune homme de vingt-six ans ne souffrant a priori d'aucune pathologie concomitante, est suscep...