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Nous accueillons maintenant le docteur Pierre Brodard, secrétaire général de la Fédération nationale des centres de santé.
Du fait de l'éloignement des centres de vaccination dédiés, pensez-vous que vous auriez pu être partie prenante de la chaîne de vaccination ? Autrement dit, alors que les médecins libéraux n'étaient pas autorisés à vacciner en ville, une vaccination par les centres de santé aurait-elle pu être envisagée ?
Les centres de santé qui auraient pu être utilisés comme centres de vaccination auraient-ils dû, pour cela, être réorganisés ? Dans l'affirmative, auriez-vous été à même de procéder à cette réorganisation ?
En résumé, certains centres de santé auraient pu fonctionner comme centres de vaccination sans surcoût, que ce soit en termes d'organisation ou de personnel, tandis que pour d'autres, un tel fonctionnement aurait exigé un réaménagement et, éventuellement, du personnel supplémentaire
...ion n'estimait pas que la situation était grave. Nombreux étaient ceux dont l'entourage comprenait manifestement des personnes qui, bien qu'ayant contracté la grippe, n'avaient pas été très malades. Les patients à risque sont venus se faire vacciner : il s'agissait de personnes atteintes du sida, de femmes enceintes ou ayant des enfants en bas âge. Mais ce flux s'est vite tari. L'éloignement des centres de vaccination a contribué à ce tarissement. On peut penser que si la létalité de la maladie avait été plus grande, la tendance aurait été complètement inversée et il aurait été davantage recouru à la vaccination. Trois phases ont pu être observées : au cours de la première, les séances de vaccination prévues étaient rares car on craignait de manquer de vaccins ; on a ensuite assisté à une g...