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Interventions sur "commémoration" de Guy Geoffroy


6 interventions trouvées.

... fait apparaître qu'il faudrait plutôt parler de « concourrence », l'opposition des mémoires les unes aux autres n'étant certainement pas le meilleur moyen de faire progresser notre réflexion. Dans la suite logique de nos travaux précédents, nous allons, grâce à vos témoignages et à nos échanges, évoquer la question du « processus commémoratif ». Pour tous les acteurs publics que nous sommes, la commémoration constitue l'un des moments où se « cristallisent » les problématiques mémorielles de notre pays. En effet, célébrer le souvenir d'un événement ou d'un personnage, c'est à la fois leur conférer une dimension, si ce n'est unitaire, tout du moins exemplaire, et permettre à la nation de se retrouver dans l'évocation de la mémoire collective. Afin de respecter le temps qui nous est imparti, je vous p...

Madame Vergès, vous nous avez fait part de la nécessité de ne pas limiter dans son principe la liste des commémorations. Le propos est intéressant. Les élus locaux que nous sommes essaient de faire en sorte que les manifestations patriotiques, au cours desquelles sont commémorés des événements ou des personnages, aient du sens, c'est-à-dire ne soient pas simplement le rendez-vous habituel et un peu contraint du même microcosme. Nous essayons d'y intégrer tous ceux qui sont à la fois porteurs d'un message et clés...

On peut s'interroger sur la nature même des commémorations : celles-ci peuvent être publiques, nationales, locales, privées. Elles correspondent à la vision de la population concernée. Il ne s'agit pas de se focaliser sur le 10 mai plutôt que sur le 23 mai, sur le 19 mars plutôt que sur le 5 décembre. Mais sera-t-on à même de trancher ? Tout le monde comprend que le 19 mars soit honni par les rapatriés, mais également qu'il ne puisse pas être oublié par...

...e l'Outre-mer, avant de nous préparer à l'examen et à l'adoption de notre rapport. Même si nos débats ont parfois donné le sentiment que nous n'avancions pas beaucoup, il n'en est rien. Nous avons cheminé, et ces travaux, une fois analysés, nous fourniront beaucoup de matière. Je ne prétendrai pas conclure cette discussion, mais je souhaite terminer par un témoignage. On a évoqué l'idée que les commémorations servent à quelque chose, non pas seulement pour le passé, mais aussi pour l'avenir. M. Toubon a eu raison de noter qu'à la veille de la Deuxième guerre mondiale, il n'était probablement pas facile de se comporter comme on aurait voulu que tout le monde se comportât. Et de même qu'il ne s'est pas passé plus de vingt ans entre les deux guerres mondiales, moins de vingt ans séparent la fin de la De...

Je vous remercie d'avoir illustré votre pétition. Grâce à vous, nous avons eu aujourd'hui la liberté de débattre. Puis la mission d'information a auditionné M. André Kaspi, professeur émérite à l'Université de Paris I, président de la commission sur l'avenir et la modernisation des commémorations publiques.

Je suis heureux d'accueillir M. André Kaspi, historien, grand spécialiste des États-Unis. Votre présence parmi nous, monsieur Kaspi, est notamment motivée par le travail que vous menez à la tête de la commission chargée de réfléchir à l'avenir et à la modernisation des commémorations et célébrations publiques. Cette commission, qui a débuté ses travaux il y a six mois, doit rendre ses conclusions à la fin de l'année. Elle est chargée d'établir un bilan des commémorations actuelles et de présenter toute proposition permettant de mieux y associer les citoyens, notamment les jeunes. Il serait évidemment déplacé de vous demander de nous livrer ses conclusions par anticipation ; ...