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...itionnaires protestataires, qui n'avaient pas tous les mêmes motivations ; or vous semblez les mesurer à la même toise. Certains sont influencés par l'idéologie chrétienne, d'autres par l'homophobie, mais il en est aussi qui, par leur signature, voulaient contester un déni de réalité ; je suis de ceux-là. Je fais miennes certaines de vos analyses, je ne suis ni homophobe ni opposé à la théorie du genre sinon je n'appartiendrais pas à la Délégation aux droits des femmes mais je tiens que l'on ne peut nier les différences morphologiques. Or, certains passages des manuels en question les nient. Me donnerez-vous acte que l'on peut s'opposer à ce que l'on estime être un déni de réalité sans méconnaître les situations que vous avez décrites ? Je n'exclus pas qu'il y ait des idées préconçues sur l...
Nous sommes d'accord je parlais de déterminisme social. Mais l'on peut juger la théorie du genre utile et considérer qu'il faut établir l'équité entre les femmes et les hommes sans pour cela nier la réalité biologique.
Je vous en donne acte. Pour moi, la théorie du genre n'est pas pure idéologie. Mais parfois le militantisme se substitue à la pédagogie, et certaines des formulations retenues m'ont paru relever du militantisme ; ce n'est pas acceptable.
...s passages, un déni de réalité. À l'inverse, j'ai refusé de m'associer à un second courrier publié sous forme de tribune par la presse, parce qu'il reflétait une certaine forme de rejet de l'homosexualité, ce qui ne me semblait pas acceptable. Que la femme et l'homme ne puissent pas s'expliquer uniquement par des critères biologiques et physiques, j'en suis tout à fait d'accord, et le concept de genre a beaucoup à nous apporter. Mais il ne faut pas aller jusqu'à dénier ces mêmes différences entre les femmes et les hommes. Il faudrait être en dehors des réalités pour considérer les êtres humains comme des animaux uniquement fondés sur des critères physiques. Reste que certaines formules, relevées dans différents ouvrages étaient, elles aussi, en dehors de la réalité.
Je ne les ai pas en tête. Le concept de genre me convient parfaitement, à la condition sine qua non que l'on ne dénie pas la réalité de critères physiques incontestables.
Je ne ferais pas partie de la Délégation si je rejetais ce concept de genre. Simplement, un certain équilibre de présentation me semble nécessaire.
...philosophique entre l'athéisme et l'antithéisme : l'athéisme n'a pas de sens car il est vain de nier quelque chose qui n'existe pas, il est donc plus logique d'être « antithéique », c'est-à-dire contre Dieu. Vous faites un peu la même chose en niant quelque chose que vous utilisez. Car en parlant de transsexualité, vous admettez qu'il existe deux sexes différents, ce qui met de côté la théorie du genre. Mais tout engagement contient des limites et des contradictions
s'en est étonné, la thématique de l'histoire des femmes leur paraissant plus porteuse que celle du genre, trop abstraite.