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...ouble fonction : d'abord, protéger la société, ensuite mais seulement ensuite favoriser la réinsertion des personnes condamnées. Depuis la réforme de 1994, notre droit pénal repose sur le principe de l'individualisation de la peine. Il s'agit d'une raison supplémentaire pour que les peines prononcées soient effectivement exécutées. Ainsi que l'a indiqué notre rapporteur, Jean-Paul Garraud, l'exécution des peines n'est devenue une préoccupation des pouvoirs publics que depuis une dizaine d'années. Auparavant régnait une sorte d'abstraction pénale qui donnait priorité à la procédure et non au résultat. Monsieur le garde des sceaux, on ne peut que soutenir un texte dans lequel la logique juridique et le bon sens se rejoignent. On ne peut que soutenir un texte qui, manifestement, sera un outil su...
Je ne peux qu'apprécier un texte dans lequel la logique juridique converge avec le bon sens social. Les peines doivent être exécutées : personne ne peut s'opposer à un principe aussi élémentaire, surtout depuis que l'individualisation des peines a été inscrite par le législateur dans le code pénal, en 1994. En outre, en l'absence d'exécution, à quoi serviraient les efforts accomplis par la majorité pour lutter contre la récidive ? La réalité finit toujours par rattraper ceux qui se réfugient dans un intellectualisme de mauvais aloi. Nos collègues du groupe socialiste n'ont, du reste, pas de leçon à nous donner, eux qui n'ont rien fait, lorsqu'ils étaient au pouvoir, pour augmenter le nombre de places de prison. Enfin, on ne peut dé...