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...expertise » et l'autre qui pourrait conserver le nom de « Campus France », dans la mesure où il est bien connu à l'étranger. De tels points relèvent cependant plus du règlement que de la loi, et il en est de même du nom de l'agence pour l'action culturelle extérieure : le ministre avait initialement songé à la dénommer « Institut Victor Hugo », appellation à laquelle le Sénat a préféré celle d'« Institut français ». Évitons sur cette question un débat trop long car le choix appartient en définitive au ministre. La formule retenue par le Sénat me paraît toutefois bonne car elle met en avant la « marque » France, gage de notoriété et qui a d'ailleurs déjà été retenue pour notre action dans le domaine touristique, avec « Atout France. »
Avis défavorable. Cette dérogation vise à éviter une composition pléthorique des conseils d'administration. Elle s'applique déjà à l'Agence française de développement (AFD), dont le conseil comporte seize membres, dont deux représentants du personnel. Celui de l'Agence en comptera vingt-quatre et celui de l'Institut français vingt.
Le nom de Victor Hugo nous séduit tous et le ministre lui-même avait pensé le proposer. C'est le Sénat qui a souhaité revenir à l'appellation d'Institut français. Il importe de fait que la marque France figure dans le nom de la future agence, pour labelliser notre action culturelle à l'étranger et surtout parce qu'un grand nombre de nos centres culturels sont déjà dénommés instituts français : ainsi l'Institut Léopold Sédar Senghor, à Dakar. Cette appellation améliorera en outre la visibilité de notre dispositif culturel à l'étranger en marquant la proxim...
Je conviens que la dénomination Institut français n'implique pas que l'établissement concerné est dédié à la culture. Mais la référence à Victor Hugo sera-t-elle bien comprise à l'étranger, notamment dans les pays non francophones ? Au fin fond de la Chine, de la Russie ou du Brésil, « Institut français » serait peut-être plus clair.
Pour la clarté de nos débats, je suggère que les auteurs de l'amendement le rectifient s'ils souhaitent proposer l'appellation « Institut français Victor Hugo ». Je regrette pour ma part que nous n'ayons pas proposé d'abord la dénomination « Institut culturel français », qui aurait peut-être été plus explicite.
L'AEFE contribue à la diffusion de la langue et de la culture françaises auprès d'élèves étrangers, tandis que l'Institut français Victor Hugo s'adressera au public des centres et instituts culturels. La précision figurant dans l'amendement est inutile, dès lors que les champs d'intervention des deux organismes sont nettement différenciés. Avis défavorable.
L'AEFE est chargée d'assurer l'enseignement français, alors que l'Institut français Victor Hugo est chargé de la promotion de notre langue. Les deux domaines sont précis et distincts.