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...ui nous est proposée aujourd'hui dans ce projet de loi et qui permettra aux distributeurs, s'ils veulent bien jouer le jeu, de réintégrer, au 1er janvier 2008, toutes les marges arrière dans le prix de revente au consommateur. Nous devrons donc être très attentifs à la structure d'évolution des prix dans les prochains mois. Aujourd'hui, devant la perspective d'un passage au triple net, la grande distribution demande la négociabilité totale des tarifs et des conditions générales de vente des fournisseurs, et il semble que le Gouvernement soit assez ouvert sur cette question. Il s'agirait d'une révolution totale, dont l'impact économique doit être précisément mesuré et nous examinerons avec beaucoup d'attention les conclusions de la mission confiée à Mme Marie-Dominique Hagelsteen sur ce sujet. Nous de...
qui contribue largement à la satisfaction du consommateur, notamment dans sa dimension humaine, et qui pourra participer autant que la grande distribution au dynamisme que le Gouvernement souhaite insuffler à notre économie, à condition que nous soyons tous bien conscients de son rôle. L'artisanat et le commerce alimentaires, il faut le rappeler, ont réalisé un chiffre d'affaires de 45 milliards d'euros en 2004, et les entreprises du secteur emploient 428 000 personnes. À chiffre d'affaires équivalent, ce secteur emploie trois fois plus de salarié...
Je conclus, madame la présidente. Les instruments existants devront donc sans doute être renforcés et complétés. Ces problématiques, monsieur le secrétaire d'État, ont toute leur place dans les réformes à venir en faveur d'une croissance harmonieuse du secteur de la distribution, en particulier au bénéfice du consommateur. Et c'est pour cette raison que je souhaitais les évoquer, au moment où nous débattons d'un projet de loi de développement de la concurrence au service des consommateurs. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)