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...tudes médicales. À mon sens, cette discussion intervient dans une situation de crise sanitaire et démographique, de crise de l'organisation des soins, et de remise en question profonde du contenu des études médicales qui doit aujourd'hui constituer notre préoccupation principale. Songez que c'est une proposition de loi très récente du Sénat qui nous a permis de traiter de la mise en place de la filière universitaire de médecine générale, qui reste à concrétiser avec bien du retard. Aujourd'hui, sept ans après la parution du rapport Debouzie, c'est une fois de plus grâce à une initiative parlementaire que nous sommes réunis. Cette initiative est bienvenue sur le fond, mais comment se fait-il que le Gouvernement ne se soit pas, depuis sept ans, saisi de ces sujets majeurs, qu'il s'agisse de la ...
...imiter autant que possible le gâchis que constitue la situation d'échec prolongé dans laquelle des dizaines de milliers d'étudiants sont plongés chaque année. Il s'agit pour les étudiants ayant échoué au concours de première année d'études médicales, mais ayant des notes au-dessus de la moyenne, d'accéder directement en deuxième année d'une université scientifique ou de s'inscrire dans une autre filière de leur choix. J'évoque bien sûr la situation des « reçus-collés » qui ont certes échoué au concours mais qui, en ayant obtenu plus de la moyenne, ont le niveau pour réussir l'examen dont les matières sont les mêmes que celles du concours. Cet amendement crée donc des passerelles permettant aux étudiants qui le souhaitent d'intégrer directement une seconde année à l'université de sciences. Ce di...
...fait dans certains cas. De nouveaux métiers apparaissent dans le domaine de la santé, parfois très sophistiqués : ainsi le « conseil en génétique et médecine prédictive », très important en cancérologie et pour les maladies rares. Une seule faculté, celle d'Aix-Marseille, dispense cette formation. Quand on voit son recrutement, on constate qu'il y a certes des scientifiques qui entrent dans cette filière, mais aussi des professionnels de santé, des infirmières, des sages-femmes, un pharmacien, et même un cadre de laboratoire. Cela prouve bien que ces professions, dans le cadre de l'évolution de la médecine moderne, sont obligatoirement appelées à avoir un socle commun. Je voudrais également parler de l'interdisciplinarité, du travail de groupe, des maisons de santé pluridisciplinaires. Dans cert...
Après avoir, par la loi de modernisation sociale de 2002, élevé la médecine générale au niveau de spécialité, et après avoir créé le diplôme d'études spécialisées de médecine générale en janvier 2004, la médecine générale est devenue une spécialité de plein exercice. Mais après la première étape, pourquoi avons-nous attendu si longtemps la seconde ? Nous créons enfin une filière universitaire de médecine générale, passant par la constitution d'un corps de personnels universitaires de médecine générale dans chaque faculté de médecine, en respectant l'aspect fondamental de triple valence des soins, de l'enseignement, de la recherche en soins primaires, ainsi que la spécificité de l'exercice ambulatoire de la médecine générale, qui est devenue un complément nécessaire aux f...
...e stage d'externat en médecine générale de second cycle existe sur le papier, il n'existe pas réellement sur le terrain. En 2007, 400 étudiants ont suivi un stage de médecine générale en second cycle, dont le financement n'était d'ailleurs pas prévu. Il en va de même pour 2008, puisqu'on ignore l'étendue des besoins. Il faut aussi assurer la parité à 50 % de la cohorte d'étudiants dirigés vers la filière de médecine générale, sans comptabiliser dans ce chiffre les postes ouverts en spécialités complémentaires. Il faut généraliser immédiatement, madame la ministre, et cela vous concerne plus directement, la durée minimale de formation ambulatoire en spécialité de médecine générale à une année, soit deux semestres, conformément aux engagements ministériels qui, une fois de plus, n'ont pas été suiv...