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... on peut espérer, dans six ans, l'entrée en DES de médecine générale de 3 500 étudiants par an, si une réelle parité est respectée avec le nombre d'entrées en spécialité M. Jardé a rappelé qu'un certain nombre de postes n'étaient d'ores et déjà pas pourvus en médecine générale. Ces chiffres pourraient sembler rassurants si la totalité, ou la quasi-totalité des étudiants choisissant le troisième cycle de médecine générale se destinait vraiment à l'exercice. Or, selon mes informations, il apparaît aujourd'hui qu'un tiers seulement et non deux tiers des étudiants en médecine générale ont l'intention de pratiquer leur spécialité : certains empruntent cette voie pour acquérir ensuite une compétence en gériatrie, en angiologie, en nutrition ou en médecine du travail ; d'autres exerceront en en...
On ne choisit qu'en connaissance de cause, ou alors, c'est un mariage imposé ! Or ils n'auront connu auparavant que les spécialités hospitalières et la médecine technicienne, si ce n'est techniciste ! Et si le stage d'externat en médecine générale de second cycle existe sur le papier, il n'existe pas réellement sur le terrain. En 2007, 400 étudiants ont suivi un stage de médecine générale en second cycle, dont le financement n'était d'ailleurs pas prévu. Il en va de même pour 2008, puisqu'on ignore l'étendue des besoins. Il faut aussi assurer la parité à 50 % de la cohorte d'étudiants dirigés vers la filière de médecine générale, sans comptabiliser dans c...