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Conséquences financières, car ces familles sont contraintes de faire appel à un système payant de garde d'enfants. Conséquences professionnelles aussi, car elles doivent réorganiser au dernier moment leur journée de travail ou poser un jour de congé. Si donc les professeurs sont libres de manifester, les parents ne sont pas libres de se rendre à leur travail. On oserait, au PS, remettre en question la légitimité du droit d'accueil ? Je fais partie de ceux qui se seraient bien passés d'une loi. De nombreux maires et pas seulement de l'UMP avaient décidé de prendre les choses en main,
Au mois de mai, ce sont 2 837 communes qui ont appliqué le service minimum d'accueil, sur 22 500 comptant au moins une école, et un plus grand nombre de parents d'élèves ont pu se rendre au travail librement sans avoir à organiser dans l'urgence une garde pour leurs enfants. Par idéologie, cependant, poussés par le parti socialiste (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche), qui n'est jamais en retard d'une bataille d'arrière-garde, certains maires ont fait la grève du service minimum d'accueil par solidarité...
et a empêché, dans certains arrondissements, les élus parisiens de mettre en place le service minimum qu'attendaient les parents d'élèves.
Monsieur le ministre, si l'UMP vous a suivi pour affirmer la nécessité d'une loi, c'est précisément quel comble ! pour contrer la complicité de certains élus avec ce qui s'apparentait parfois à une prise en otages de nos enfants. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
...et cela résume assez simplement ce texte que vous avez, monsieur le ministre, le courage de nous présenter. Cette loi va donner aux familles un droit nouveau garantissant l'accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques durant le temps scolaire obligatoire. Ce n'est pas là une mesure qui serait attendue par la droite ou par la gauche, mais une nécessité que réclament tous les parents d'élèves 82 % des Français sont en effet favorables à cette loi. Monsieur Valls,
car les parents d'élèves attendent cette loi, partout en France, à Paris comme ailleurs.
..., ce n'est pas rien ! , nous faisons notre travail de législateur. Certains oublient trop souvent je ne vise personne, monsieur Valls ! que le rôle du Parlement est avant tout de se mobiliser à chaque instant pour défendre les intérêts des Français et répondre à leurs attentes. Avec ce texte, monsieur le ministre, vous nous donnez l'occasion de répondre à une attente forte de notre pays, des parents d'élèves et des Français. Pour toutes ces raisons, le groupe UMP votera ce texte après l'avoir amendé. Il le fera avec beaucoup d'enthousiasme, en vous remerciant d'avoir pris cette initiative qui prouve en outre que l'on peut finalement faire de belles réformes au mois de juillet. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)