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Interventions sur "journaliste" de Frédéric Lefebvre


14 interventions trouvées.

...le, il faut s'y habituer, c'est ainsi : quand la gauche critique le traitement de l'information dans notre pays, elle défend les libertés ; quand c'est l'UMP qui critique le traitement de l'information dans notre pays, elle fait pression sur les médias. Voilà, c'est une réalité dont nous n'avons pas le droit de sortir. C'est comme ça. Cela se dit depuis tellement d'années ! La gauche critique les journalistes, les médias : c'est normal, elle défend la liberté de la presse. Quand nous nous permettons d'émettre une critique, c'est une atteinte insupportable. Depuis ce matin, vous nous expliquez que la presse est vendue au pouvoir. Monsieur Mamère, vous venez de l'expliquer : les marchands de canons, tout y est passé !

Mais alors, monsieur Mamère, monsieur Françaix, cela veut dire que les journalistes sont sous influence, qu'ils ne sont pas indépendants, qu'ils font mal leur travail ?

C'est ce que vous dites depuis ce matin ! J'imagine que la société des journalistes de chaque média que vous avez mis en cause depuis ce matin va faire grève, dénoncer ces attaques insupportables !

J'imagine que les syndicats de journalistes vont protester contre toutes ces attaques incessantes envers des journalistes qui seraient sous influence, monsieur Mamère, et qui ne feraient pas leur travail !

Mme Filippetti vient de nous donner une démonstration de la méthode socialiste, qui consiste à dire beaucoup et à ne rien faire du tout. Nous l'avions d'ailleurs déjà constatée en 2000, puisque la loi Guigou ne disait pas un mot de cette question qui, pourtant, taraudait les journalistes depuis 1996.

Vous avez beaucoup parlé, organisé des réunions, rencontré la presse et ses syndicats, mais, une fois de plus, vous avez beaucoup promis et vous n'avez rien fait. Aujourd'hui, il faut donc agir, pour la simple raison que les journalistes ont besoin de bénéficier d'un dispositif de protection efficace. Ainsi que l'a très justement rappelé le rapporteur, le choix du Gouvernement a été d'inscrire ce dispositif dans le texte le plus symbolique qui soit en la matière. Néanmoins, j'ai compris que Mme Filippetti qui est très honnête dans la défense de ces arguments craignait que la notion d'« impérieuse nécessité », retenue par le...

J'ajoute, puisque vous n'avez manifestement pas confiance dans les magistrats, que si jamais, malgré les éléments de protection ajoutés par le texte, un doute subsistait sur la procédure, une action en nullité devant la Cour de cassation resterait possible, puisque nous sommes dans un État de droit. Les journalistes le réclamaient, nous le faisons.

mais il faut savoir parvenir à des textes équilibrés. Je sais que, pour vous, c'est compliqué ! Par ailleurs, vous avez évoqué à plusieurs reprises la question, importante à nos yeux, de l'objectivité de l'AFP. Certes, ce n'est pas le sujet de ce texte, mais, l'UMP étant, comme le parti socialiste, une des sources des journalistes, je serais tout de même tenté de demander, avec un peu d'humour, la protection de Mme la garde des sceaux. Vous savez, en effet, que nous avons été victimes de la non-utilisation par l'AFP, qui ne les a pas diffusés à ses clients les journaux, les télévisions et les radios , des communiqués que nous avions publiés. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers g...

Monsieur Mamère, si, comme moi et M. Bloche, vous vous intéressez un peu aux médias, vous connaissez certainement M. Schneidermann, qui est journaliste à Libération et pour qui j'ai beaucoup de respect, même si le moins que l'on puisse dire est qu'il n'est pas tendre avec nous. Eh bien, ce spécialiste des médias a indiqué, lors d'un chat auquel il a participé il y a deux jours et qui est consultable sur le site de Libération,

que l'AFP avait eu tort et l'UMP raison. Il ne le dit pas pour nous faire plaisir, car il est sans doute celui qui a critiqué le plus les relations de Nicolas Sarkozy avec la presse. Au reste, même certains de vos collègues que je ne citerai pas , monsieur Bloche, m'ont également dit dans les couloirs et certains l'ont même reconnu devant des journalistes, lesquels ne manqueront certainement pas de s'en faire l'écho que, dans cette affaire, l'UMP avait eu raison.

...sonnement, à savoir et je connais votre honnêteté intellectuelle que la loi Vauzelle date de 1993 et que la jurisprudence à laquelle Mme Filippetti a fait référence avec beaucoup de précision date de 1996. En d'autres termes, je voulais dire que, les uns et les autres, vous n'avez rien fait pour résoudre un problème qui devenait de plus en plus difficile à gérer s'agissant de la profession de journaliste, alors qu'une belle occasion d'agir s'était présentée à vous avec la loi Guigou de 2000. Soyons précis, monsieur Mamère : en faisant référence à ce qui avait été fait, je citais des faits et des textes très précis. Monsieur Mamère, vous avez employé, en me visant, le qualificatif de « porteur d'eau ». De mon côté, j'hésite, vous concernant, entre boutefeu et producteur de vent ça dépend des jo...

Effectivement, ce n'est pas si mal ! Je le dis pour vous faire plaisir, connaissant votre combat pour les éoliennes, monsieur Mamère ! Par contre, je n'hésite pas à mettre en exergue votre manque de sens de la mesure et votre capacité à inventer des histoires. Vous nous avez en effet raconté, en l'étayant de multiples exemples, l'histoire extraordinaire des journalistes appâts ! Ce projet de loi, nous expliquez-vous, permettrait à la justice et aux services de police d'utiliser les journalistes qui deviendraient des appâts ! Arrêtez d'inventer, monsieur Mamère ! Ce texte constitue une avancée, même si nous pouvons émettre des critiques, par exemple, qu'il ne va pas assez loin. La commission a d'ailleurs cherché à l'améliorer sur certains points, et c'est notre...