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... servir la démocratie, ce n'est pas bloquer les débats, c'est au contraire s'impliquer dans l'action qu'attendent les Français. Aujourd'hui, monsieur Ayrault, la situation est à tout le moins paradoxale, votre motion de censure étant une nouvelle tentative de jeter un rideau de fumée sur un débat qui serait pourtant légitime. Franchement, déposer une motion de censure pour débattre d'un plan de relance alors que le débat a lieu depuis plusieurs mois, depuis le début de la crise, et parler de libertés bafouées alors que nous venons d'adopter une révision constitutionnelle qui ouvre une série de droits nouveaux au Parlement, personne n'est dupe. Cette motion de censure, rédigée et déposée au lendemain d'une situation de tension que vous avez très largement provoquée et souhaitée, n'a pas pour fi...
...ons eu droit finalement à un discours s'opposant à notre engagement en Afghanistan. Avec cette nouvelle motion de censure, vous développez deux grandes idées : le Président de la République et le Gouvernement n'auraient pas pris les bonnes initiatives pour la France, et les libertés seraient mises à mal. Première remarque, vous avez attendu cinq mois pour proposer ce que vous appelez un plan de relance, cinq mois pendant lesquels, aux côtés du Président de la République, du Premier ministre et du Gouvernement, nous avons avec l'UMP fait le choix de l'action. Nous avons soutenu les initiatives prises par le Président de la République pour sauver le système bancaire français et international. Alors que la gauche parlait de « cadeaux »,
Moi, je voudrais citer Malek Boutih. Il reproche à votre plan de relance d'être une régression, de réitérer des erreurs grossières, de ne pas s'occuper des gens qui travaillent, de prôner un éternel retour à l'assistanat. Bref, il n'a pas de mots assez durs. La baisse d'un point de la TVA que vous proposez, c'est 5 milliards d'euros, un centime d'économie par euro dépensé, et ce serait probablement un cadeau fait à la grande distribution. Est-ce efficace ? Je ne le c...
...icultés plus grandes encore, en portant le déficit public à un niveau jamais atteint. Pour nous, au Nouveau Centre, l'activité, l'emploi, c'est la priorité, et nous devons nous assurer systématiquement que chaque euro dépensé est bien investi. Nous avons d'ailleurs demandé, monsieur le Premier ministre, la mise en place à l'Assemblée nationale d'une mission d'information pour le suivi du plan de relance (Applaudissements sur les bancs du groupe NC), mission qui, au-delà de la commission des affaires économiques et de la commission des finances, permettra de marquer la volonté de notre assemblée de suivre les effets concrets pour nos compatriotes, sur le terrain, de l'ensemble des mesures prises.
Pour terminer, je voudrais dénoncer une certaine forme de désinformation. Selon vous, les 26 milliards d'euros du plan de relance de l'économie, ce n'est rien. Moi, je pense que c'est quelque chose.
Pourtant, sur le site de l'Association des présidents des conseils régionaux, je n'ai vu aucune information montrant l'implication sur le terrain des régions de France, détenues en ce moment à une très large majorité par les socialistes, pour accompagner le plan de relance. Quand on sait que 75 % des investissements publics sont assurés par les collectivités territoriales, on mesure la responsabilité qui est la vôtre.
Dans mon conseil général de Côte-d'Or, nous avons investi près de 100 millions d'euros dans un plan de relance et un plan de prévention du risque social. Ce sont sur ces deux piliers que nous devons nous appuyer : relancer l'activité et faire en sorte que les plus défavorisés se sentent soutenus ; c'est comme cela que nous pourrons surmonter la crise. Chacun doit assumer ses responsabilités. Cela a été fait dans le Loir-et-Cher, dans la Marne Partout où le Nouveau Centre est aux responsabilités avec l'UM...