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il faut tout aire pour empêcher les distorsions de concurrence, lourdes de conséquences sur nos filières. Je rejoins votre point de vue, monsieur le ministre, sur la nécessité de trouver des produits agroalimentaire à forte valeur ajoutée, prenons garde à ne pas perdre les producteurs dont nous avons besoin. Nous devons relever un grand défi dans un certain nombre de filièrers, où il devient de plus en plus difficile de trouver des successeurs dans nombre d'exploitations. La transmission des exploitations est un énorme défi. La raison d'être de cette proposition de loi, vous l'aurez compris, mes chers collègues, c'est que l'on ne tarde pas à avancer sur les voies permettant ...
...tation nationale et le Gouvernement sur la nécessité impérieuse de parvenir à une meilleure régulation des marchés agricoles. En effet si la situation est préoccupante, c'est essentiellement pour une raison : la volatilité des prix, celle que l'on a observée ces dernières années et ces derniers mois, avec des variations de prix considérables, lesquelles ont été autant de chocs pour l'ensemble des producteurs. Ce qui rend d'ailleurs cette crise encore plus préoccupante, c'est justement le fait qu'elle concerne l'ensemble des productions et c'est une grande première. Je souhaite d'ailleurs, monsieur le ministre, que, à l'occasion de la LMA, vous fassiez le point sur la façon dont les réformes ont été engagées, notamment sur les conséquences qu'elles ont pu avoir dans les zones intermédiaires. Un cour...
...er. Il n'est donc pas étonnant que l'Allemagne voie son secteur prospérer quand le nôtre se paupérise. L'Allemagne et des puissances agricoles émergentes de l'Europe de l'Est récupèrent les parts de marché que nous perdons. Nous perdons des places là où nous devrions être un moteur de développement, de développement équilibré. Autre phénomène nouveau, les consommateurs, qui désignaient hier les producteurs comme étant les principaux responsables du niveau des prix, des problèmes environnementaux, des problèmes concernant l'eau, sont très attentifs, aujourd'hui, à ce qui se passe dans le monde agricole. De grandes associations de consommateurs commencent à se joindre aux agriculteurs pour préserver l'aménagement du territoire, la diversité et la qualité des productions, qui sont une marque de fabri...
...eille et d'analyse, il faudra doter l'observatoire de pouvoirs de sanctions et d'amendes, même s'il en use avec mesure. On ne peut pas laisser des secteurs entiers s'abstraire de la nécessité d'y voir clair dans les filières. Nous avons déposé un amendement dans ce sens. Les distributeurs, mais aussi les industriels, doivent jouer la transparence : c'est la condition du respect qu'ils doivent aux producteurs. Deuxième axe, une des conditions de la compétitivité de notre agriculture, qui est soumise au marché international, réside dans l'organisation de ses marchés et de ses filières. Avant tout, il faut cesser d'ajouter à la norme de nouvelles règlementations qui pèsent sur les exploitations. Tous les agriculteurs vous le diront : ils vivent l'enfer de la réglementation. Sur ce point, nous devons t...
... de stabilisation, nous devons avoir une veille stratégique d'orientation de nos productions agricoles, en particulier dans la voie du développement durable. J'en ai déjà parlé. Monsieur le ministre, renforçons les outils pour permettre la compétitivité, travaillons à une convergence sur les normes, réfléchissons à une stratégie d'accompagnement de l'agro-industrie qui apportera une garantie aux producteurs. Intéressons-nous aux circuits courts, astucieusement qualifiés par M. Cochet de circuits de proximité, mais pas seulement du point de vue de l'accès aux marchés publics des collectivités locales. C'est aussi une question d'organisation des producteurs pour assurer dans la durée les conditions d'approvisionnement de ces collectivités. La crédibilité de la démarche que vous avez engagée se fonde...
...ilibrer l'ensemble de la profession. Je suis extrêmement inquiet. On ne pourra pas laisser la profession céréalière face à elle-même et venir lui réclamer ensuite, après l'effort qui lui aura été demandé, de tenir compte des zones intermédiaires. Je souhaite que les pouvoirs publics interviennent dans ce débat. Aujourd'hui, on voit poindre des divisions dans le monde agricole, des tensions entre producteurs eux-mêmes. Je vois là une menace pour l'avenir même de la cohésion, pourtant essentielle, de la profession agricole. Je souhaite, monsieur le ministre, que vous interveniez dans ce débat et qu'on ne laisse pas les céréaliers face à eux-mêmes.