4 interventions trouvées.
...paraissent un à un. L'agriculture de montagne, pour se maintenir, doit donc pouvoir vivre de la vente de ses produits. Certes, les exploitations sont petites. Certes, les productions sont de qualité. Cependant on ne peut pas faire autant de choses qu'en plaine. Je pense notamment à la difficulté de rendre mécanisable le travail des terres. Monsieur le ministre, vous avez indiqué que le contrat allait fixer, sinon des prix de référence, du moins des indicateurs de tendance de marché.
...e majorité sur les quotas. A l'origine, la droite était contre les quotas, tandis que la gauche a tout fait pour qu'ils soient instaurés. Aujourd'hui, vous regrettez le risque de leur disparition. Or, lorsque le Président Chirac a décidé d'évacuer la question des quotas en renvoyant le problème à 2013, nous avions déjà souligné à l'époque que cela revenait à reporter à plus tard un problème qui allait s'avérer gravissime. Entre-temps, vous avez contribué à déstabiliser la relation entre producteurs, transformateurs et distributeurs. Le rapporteur connaît bien le sujet, mais la résolution passe sous silence le rôle de la distribution. Ainsi, dans l'alinéa 11 de la résolution, il est demandé une modification du droit de la concurrence européen qui permette une régulation visant notamment à orga...
...e, y compris au regard des règles européennes. On ne peut se contenter d'évoquer une contractualisation entre producteurs et transformateurs, ce n'est pas sérieux ! Sous cette réserve, nous serions favorables à cette proposition de résolution, et nous prendrions ainsi toutes nos responsabilités si son adoption à l'unanimité était susceptible de rouvrir les discussions sur la régulation du secteur laitier.
Vous avez bien fait, monsieur le ministre, de préciser que la production laitière française ne peut pas être soumise à la stricte loi du marché, d'autant que la géographie particulière de notre pays impose des approches différenciées. Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'une mutation intelligente des filières ne saurait faire l'économie de la question des crises sanitaires. Ainsi, la rotation des cultures, qui est le meilleur moyen de lutter contre l'invasio...