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Je veux moi aussi apporter mon soutien à ce texte et à son inspiration. Il s'agit bien d'une urgence. Parmi les éléments qui contribuent à nourrir les doutes de nos concitoyens sur la vie publique, il y a le comportement des responsables politiques, les médias et les instituts de sondage à juste titre, car, comme le soulignait Delphine Batho, les sondages ne sont plus utilisés pour rendre compte de l'évolution de l'opinion publique, mais pour la susciter. Ils sont devenus un instrument de la guerre politique et sont instrumentalisés en tant que tels, ce qui crée un déséquilibre entre ceux qui ont les moyens de se livrer à de telles manipulations et ceux qui ne les ont pas. On e...
Il serait intéressant de commander à la commission une étude sur les sondages erronés. J'en ai cité deux, mais il en existe de nombreux autres exemples, comme l'ont montré les dernières élections cantonales. Une telle démarche d'apurement technique serait dissuasive.
...lé les finances de la Présidence de la République. Il en ressort que le terme de « gouvernement » dans la Constitution désigne au sens large l'ensemble du pouvoir exécutif. La proposition de création d'une commission d'enquête n'est donc pas irrecevable. Au demeurant, si le Parlement considérait qu'il ne peut exercer aucun contrôle sur les dépenses de la Présidence de la République en matière de sondages, dont certains considèrent qu'ils pèsent sur la formation de l'opinion, il renoncerait à ses compétences fondamentales de veiller à l'équilibre des pouvoirs dans la République, ce qui n'est pas imaginable. L'opinion publique interprétera cela comme le signe que l'on cherche à dissimuler des usages non admissibles de l'argent public. Le Parlement ne peut pas accepter qu'on lui cache l'utilisation...