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Interventions sur "APD" de François Asensi


3 interventions trouvées.

... vole au secours de la zone euro ! A contrario, la France a réagi très timidement au moment où éclatait la famine en Somalie, en ne décaissant que 15 millions d'euros. Notre pays a montré plus d'empressement à débloquer des milliards d'euros pour renflouer les banques en perdition après la crise financière ! Le budget de l'aide publique au développement ne trompe personne. La France se sert de l'APD pour poursuivre ses propres intérêts, qu'ils soient économiques, géostratégiques ou militaires. Depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, la France s'est réorientée vers une aide « qui rapporte », comme le disait un ancien ministre de la coopération. À cet égard, la politique de l'Agence française de développement est édifiante. Son directeur, ancien acteur des privatisations d'entreprises ...

Le Président de la République a déclaré que, malgré la crise internationale, l'aide publique au développement ne devait pas servir de variable d'ajustement. L'intention est généreuse, l'affichage est louable, et nous ne pouvons que souscrire à cette déclaration. Reste que les crédits de l'APD sont en retrait et qu'à ce rythme, la proposition du Président de la République de lui consacrer, en 2015, 0,7 % du PIB, risque de ne jamais se concrétiser. Nous avons donc de quoi ne pas être aussi optimistes qu'on aurait pu l'imaginer. En fait, seul 0,22 % de notre PIB est affecté à l'aide publique au développement telle que l'on peut la concevoir. En effet, monsieur le secrétaire d'État, en q...

Le Président de la République a déclaré que, malgré la crise internationale, l'aide publique au développement ne devait pas servir de variable d'ajustement. L'intention est généreuse, l'affichage est louable, et nous ne pouvons que souscrire à cette déclaration. Reste que les crédits de l'APD sont en retrait et qu'à ce rythme, la proposition du Président de la République de lui consacrer, en 2015, 0,7 % du PIB, risque de ne jamais se concrétiser. Nous avons donc de quoi ne pas être aussi optimistes qu'on aurait pu l'imaginer. En fait, seul 0,22 % de notre PIB est affecté à l'aide publique au développement telle que l'on peut la concevoir. En effet, monsieur le secrétaire d'État, en q...