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Merci beaucoup, madame la ministre, pour la politique que vous menez. Comme prévu, dès que le froid est arrivé et que le virus s'est un peu répandu, tout le monde a eu envie de se faire vacciner et les centres ont connu une affluence et ont dû être réorganisés. Dans ces conditions, on ne peut que regretter qu'après avoir attendu plusieurs heures pour se faire vacciner ainsi que ses trois enfants, une maman s'entende dire que son mari aurait pu l'être en même temps, même s'il n'avait pas reçu le bon de vaccination. Pourquoi ne pas prévoir plutôt une organisation qui permettrait de se p...
Dans leurs cabinets comme dans les crèches, les pédiatres sont confrontés à de nombreux problèmes, notamment lorsqu'on leur demande un certificat de non-contagion. S'ils font preuve d'une grande bonne volonté, leurs responsabilités ne sont pas toujours bien précisées. Pour répondre à la question de ma collègue, il me semble qu'en période d'épidémie la vaccination des enfants contre le virus H1N1 doit être faite en urgence et que l'on peut, sans conséquence, décaler de trois semaines un rappel d'Hexavalent. Enfin, madame la ministre, les médecins comme les patients se demandent si on ne va pas bientôt passer à la présentation unidose, ce qui permettra la vaccination personnalisée par le médecin traitant.
Dans le doute, quand on ignore si un enfant a eu ou non la rubéole ou la coqueluche, on le vaccine, car il n'est pas dangereux de le faire quand on a déjà eu une forme inapparente de la maladie. Il n'y a pas de difficulté à procéder de même pour la grippe A. S'agissant des chiffres, nombreux sont nos concitoyens qui aimeraient disposer d'une comparaison entre les complications qui surviennent avec la grippe H1N1 et celles qui sont liées aux épisodes saisonniers.
...ue lorsque la fermeture d'un établissement est en jeu, il soit possible de vérifier biologiquement au moins un cas. Je sais que vous avez étendu le nombre de centres de diagnostics spécifiques à Paris Necker, Bichat et La Pitié , mais ils peuvent au mieux délivrer 500 diagnostics par jour. Les médecins de ville sont confrontés à cette limite, et c'est pourquoi les patients sont en attente d'un vaccin. La communication négative autour du vaccin est donc, pour nous, lourde à porter. On parle des adjuvants, mais j'administre depuis quarante ans le vaccin DT-polio, qui a longtemps contenu de l'alumine. Les milliers de patients qui en ont bénéficié n'ont jamais été malades. Cette attitude négative à l'égard du vaccin me semble extrêmement nocive, et il convient donc de ne pas laisser toute la plac...