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Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, comme l'a souligné M. Méhaignerie, président de la commission, le retrait de la commercialisation des biberons pouvant contenir du bisphénol A s'impose à nous. Mais il faudrait qu'il soit accompagné d'un étiquetage obligatoire de ces petites sucettes, si tendres dans la bouche des nourrissons, que les parents affublent de quantité de jolis noms. Ces sucettes sont mastiquées, donc à la chaleur humaine, par des centaines de milliers de bébés à longueur de journée, de nuit, de mois et même d'année pour bea...
...ons pas qu'il ne faut pas allaiter ! Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments, la concentration de Bisphénol A s'élève au maximum à 1,27 microgrammes par litre dans le lait maternel, et à 2,1 microgrammes par litre dans le lait maternisé à cause de la migration du Bisphénol A contenu dans l'emballage du lait auxquels s'ajoutent 0,12 microgrammes par litre par migration à partir du biberon. Bref, protégeons les bébés, mais aussi les futures mamans et les fillettes. Je vous propose donc un premier amendement tendant à substituer au mot « biberons » les mots « tout plastique alimentaire utilisé par des enfants de moins de trois ans ». Un deuxième amendement vous proposera d'étendre le champ d'application de l'article 1er aux tétines et aux sucettes, qui sont souvent stérilisées, don...
Il n'y a eu aucun retour négatif de la part des crèches ou des mamans qui utilisent des biberons ou des tétines sans Bisphénol A.
L'amendement AS 3 vise à substituer les mots « tout plastique alimentaire utilisé par des enfants de moins de trois ans » au mot biberon, et l'amendement AS 4 à ajouter les mots « tétines et sucettes » après le mot « biberon ».