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...lèmes qui se posent. D'excellents étudiants ne pourront jamais exercer, ce que nous regrettons tous. On pourrait du reste fixer la barre à onze ou douze sur vingt, et non à dix. Je le répète : cette proposition ne méritait pas d'être traitée par-dessus la jambe ! Chacun d'entre nous rencontre des étudiants dont la vocation est contrariée : cette solution pouvait être efficace. Du reste, devenus médecins, ils supporteraient tout à fait la comparaison avec des médecins en provenance de pays européens comme la Roumanie. Faut-il également rappeler que des Français de plus en plus nombreux vont désormais faire leurs études de médecine en Roumanie, où les cours sont donnés en Français, ou en Pologne, où les cours sont donnés en anglais ? Une fois devenus médecins, ils ont le droit de s'installer dans...
...: augmentons, par exemple, le numerus clausus. Votre raisonnement, monsieur Tian, remet complètement en cause le principe même de la réussite à un examen. Pourquoi donc, si l'on suit votre logique, passer des examens ? Certes, le couperet du résultat est parfois dur à accepter et peut entraver des carrières professionnelles ou faire changer d'orientation des jeunes qui voulaient se consacrer à la médecine et qui auraient pu faire de bons médecins, mais, j'insiste, vous remettez ici en cause le principe même de l'examen que sanctionnent les filières universitaires. Il existe d'autres solutions pour inciter des médecins à s'installer dans les zones déficitaires. Même si ce n'est pas leur volonté, les signataires de l'amendement délivrent un message qualitatif des plus négatifs pour ces populations ...
...s apportées sont claires, et font d'ailleurs souvent l'unanimité. Ce texte introduit notamment plus de souplesse et, parmi les points très positifs, je note que tous les établissements de santé, quel que soit leur statut, peuvent désormais assurer des missions de service public, et en priorité la permanence des soins. Reste néanmoins le problème de la sécurisation des contrats entre cliniques et médecins, comme le rappelait d'ailleurs le rapport Larcher. Il faut également rassurer les anciens PSPH, devenus ESPIC établissements de santé privés d'intérêt collectif , qui se sentent les oubliés de ce texte. Je pense à la FEHAP, qui se manifeste. Ce texte introduit donc beaucoup de souplesse, je le répète, et une relative unanimité existe autour du pilotage territorial de la politique de santé av...
...le législateur doit « préserver le dialogue rénové ». C'est amusant ! Mon amendement vise à ce que le mécanisme repoussant de six mois l'entrée en vigueur des accords conventionnels ne n'applique qu'aux seuls accords dont le coût est significatif pour les finances de l'assurance maladie, et qui seront définis par décret en Conseil d'État. On a beaucoup parlé de la revalorisation des salaires des médecins, oubliant qu'un autre accord important, concernant les sages-femmes, est très attendu.