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...n généraliste qui coordonne les interventions des différents spécialistes. Ma deuxième question s'adresse aux seuls assureurs. La Sécurité sociale intervient nécessairement dès lors que l'accident de la route est aussi un accident du travail, et elle applique à la même blessure un barème différent du vôtre. Cela pose-t-il un problème ? Ma troisième question est prospective. Comment protéger les conducteurs de deux-roues motorisés ? En bridant les moteurs ? En réduisant la vitesse autorisée ? Il ne s'agit que de pistes, car on sait que de telles mesures sont très impopulaires dans cette catégorie de population.
Je crois que Mme Hostalier fait référence au cas d'un conducteur qui se blesserait seul et qui n'aurait pas souscrit de garantie individuelle accident : ce conducteur n'est pas assuré.
...de vendre des berlines de haut de gamme, capables de rouler très vite, et si cette position a une incidence sur celle des autres États européens. Peut-on imaginer des véhicules où tout serait contrôlé ? On ne pourrait plus y consulter ses SMS ou ses courriels, les téléphones ne fonctionneraient plus que grâce à des commandes vocales, des alarmes régulières se déclencheraient pour vérifier que le conducteur reste éveillé, comme c'est déjà le cas pour les conducteurs de trains, et un dispositif de limiteur s'adaptant à la vitesse autorisée (LAVIA) réduirait automatiquement la vitesse à l'approche des chantiers sur les autoroutes. De telles solutions, qui iraient bien au-delà des mécanismes d'éducation et de sanction, dont on perçoit aujourd'hui les limites, vous semblent-elles techniquement et économ...
Considérez-vous que le fait d'avoir modifié le permis à points ait été une erreur ? Avez-vous envisagé des campagnes en direction des conducteurs de deux roues motorisés ? Ces derniers ont tendance à se positionner en victimes, tous les accidents étant provoqués par des fautes des automobilistes. Enfin, communiquez-vous sur le coût des accidents ? On entend en effet fréquemment que la politique de sécurité routière vise à remplir les caisses de l'État.
Monsieur Toussaint, n'y a-t-il pas parfois confusion entre cause et corrélation ? Lorsqu'on affirme par exemple que l'alcool est responsable de 30 % des accidents, est-ce à dire qu'il en est vraiment la cause, ou simplement que la présence d'alcool a été constatée chez un des conducteurs à l'occasion d'un accident ? Je m'interroge d'autre part sur le rôle du trafic dans les accidents. Le nombre de véhicules multiplié par le kilométrage moyen induit-il un certain nombre d'accidents ? Autrement dit, peut-on espérer faire baisser le nombre de ceux-ci par le report d'un certain nombre de déplacements sur le train ou sur la marche à pied ? Mes autres questions s'adressent plutôt à ...