3 interventions trouvées.
...e l'image animée (CNC), le cinéma ne s'est jamais si bien porté, battant le record d'entrées établi en 1982 ou 1984, et cela après plusieurs autres bonnes années, ce qui indique une tendance de fond. Par ailleurs, le COSIP, alimenté par les fournisseurs d'accès à internet, apporte un véritable pactole au CNC, qui dispose aujourd'hui de 700 millions d'euros. Le cinéma français produit environ 200 films par an même si, bien entendu, une vingtaine tout au plus connaissent le succès. Cette opulence relative qui relativise d'ailleurs vos craintes face au téléchargement, puisque celui-ci ne semble pas avoir d'impact réel sur la fréquentation des salles de cinéma et la rentabilité même du système de financement ne comportent-ils pas le risque d'assécher la capacité de création du cinéma frança...
Cet amendement de suppression vise à protéger les films de toute coupure publicitaire, y compris la première. Nous sommes en effet attachés à l'intégrité des oeuvres culturelles et je suis assez navré d'avoir entendu Mme la ministre proférer de telles énormités tout à l'heure.
C'est, je crois, une bien curieuse façon de soutenir le cinéma que de commencer par l'agresser en autorisant la seconde coupure de publicité dans les films. Revenons au fond : nous voulons supprimer cet article qui viole les droits du Parlement. Procéder par ordonnances pour réformer le CNC et le cinéma français avec, qui plus est, un délai de huit mois qui en dit long sur l'état d'impréparation de ce dispositif, est évidemment inacceptable. Vous me direz que le Gouvernement est coutumier du fait, lui qui n'a pas hésité à tordre le bras du préside...