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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je tiens d'emblée à saluer le travail accompli par la mission Rochebloine et par le rapporteur. Ces deux approches ont permis de préciser un certain nombre de points et d'améliorer ce texte. Lorsque l'on parle de l'action extérieure de la France, on est très vite saisi par la fièvre sémantique, et cela n'a pas manqué aujourd'hui encore. « Diplomatie d'influence », « besoin de France » : nous nous grisons assez vite de grands mots, et nos vieux travers prennent vite le dessus : une certaine arrogance parfois, le goût des tirades un peu pompeuses et l'envie d'entendre claquer le drapeau au vent. Essayons de rester sobres mais...
L'alinéa 8 de l'article instaure pour les établissements publics contribuant à l'action extérieure de la France un régime dérogatoire au regard de la loi du 26 juillet 1983 relative à la démocratisation du secteur public. Il aboutit à diminuer la représentation des salariés de l'établissement public. Nous souhaitons donc le supprimer, d'autant que contraindre ainsi la composition du conseil d'administration nous paraît contradictoire avec les explications qui viennent d'être données pour refus...
Nous nous abstiendrons sur l'ensemble de ce projet, non qu'il contienne des dispositions condamnables, mais parce qu'il fait l'impasse sur l'essentiel : la baisse des moyens consacrés à l'action culturelle extérieure et à l'enseignement français à l'étranger.