4 interventions trouvées.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le printemps est arrivé depuis quelques jours. Le temps des cerises et du merle moqueur se rapproche ! (Sourires.). Or, c'est la panique à bord ! Comment éviter la pagaille que nous avions prévue suscitée par la suppression d'un jour férié, en l'occurrence le fameux lundi de Pentecôte ? Je me souviens du scepticisme de nombre de députés de la majorité de l'époque, et je pourrais reprendre intégralement les propos que j'ai tenus en 2004 dans cet hémicycle.
...e loi de M. Leonetti. C'est la panique, parce que cette journée provoque des difficultés évidentes dans la vie quotidienne des Français. Comme vous le dites, vous-même, monsieur le rapporteur, dans l'exposé des motifs de cette proposition de loi : l'absence de solution d'accueil en crèche et à l'école pour 4,5 millions d'enfants pose un vrai problème aux parents qui sont obligés de travailler le lundi de Pentecôte.
... Nous avons lu dans les différents plans gouvernementaux successifs je pense au plan solidarité vieillissement le besoin d'augmenter les personnels. Nous restons un pays où le ratio de personnels auprès des malades est insuffisant. Nous le savons. Les personnels sont à bout de souffle ! Regardons la réalité de la Suède ou de l'Allemagne. Puisque vous vous êtes inspirés de l'Allemagne pour le lundi de Pentecôte, pourquoi ne prenons-nous pas exemple sur ces pays en matière d'accompagnement des malades ? En Suède, on compte environ 2,1 personnes au chevet des malades contre 0,21 en France !
Là encore, précipitation, précipation ! Le lundi de Pentecôte interviendra cette année le 12 mai. Pour y avoir longtemps travaillé, je connais bien les petites entreprises. Si j'étais chef d'entreprise, à deux mois du lundi de Pentecôte, j'aurais déjà arrêté, ne serait-ce que par respect pour mes salariés, de la date à leur proposer pour la journée de solidarité, d'autant que la souplesse de la loi de 2005 le permettait. Qui plus est, 50 % des entreprises p...