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Interventions sur "âge" de Danièle Hoffman-Rispal


6 interventions trouvées.

À soixante et un ans, environ 40 % des salariés ont un emploi ; 30 % sont au chômage ; 20 % ne travaillent pas souvent des femmes qui ont renoncé, un peu désespérées, à chercher un emploi ou des personnes en grande précarité ; 10 % sont en invalidité ou en arrêt maladie. Seuls 40 % des salariés travaillent à l'âge de soixante ans, mes chers collègues ! Pour peu que le Pôle emploi propose une offre raisonnable d'emploi aux 30 % de chômeurs que j'ai mentionnés, ils devront travailler jusqu'à soixante-deux ans, voire soixante-sept ans. En outre, le calcul de la retraite se fait sur les vingt-cinq meilleures années encore une belle injustice. Non seulement on les oblige à trouver un emploi moins bien rémunér...

Au-delà du coût, que se passe-t-il lorsqu'à soixante ou soixante et un ans, on n'a pas assez de trimestres, notamment quand on est une femme ? Il faudra vivre mal et attendre d'avoir l'âge requis en touchant des minima sociaux alors que les meilleures années d'une retraite se situent autour de soixante, soixante-quatre ans. On se porte tout de même mieux à ces âges qu'à soixante-quinze ou quatre-vingt-cinq ans ! Tenons compte de ces réalités ! Tenons compte de la pénibilité des métiers qui influent sur l'état de santé. J'ai bien entendu M. Leonetti qui a avancé d'autres critères, m...

Ce choix, nous le condamnons. Le problème du fractionnement des carrières est réel. Moins de la moitié des femmes valident une carrière complète ; un tiers à soixante-cinq ans contre 5 % pour les hommes. Dans ce domaine aussi, M. le ministre a fait des promesses, mais je doute qu'elles arrangent beaucoup les choses. Au regard de votre choix idéologique, nous proposons le maintien d'une borne d'âge à soixante ans repère lisible , mais également la prise en compte et le respect de choix et de rythmes de vie qui ont changé en ce XXIe siècle et dont il faudra tenir compte dans l'avenir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Nous demandons au Gouvernement de déposer devant le Parlement un rapport sur les conséquences de l'allongement de la durée d'assurance de 42 à 43 ans pour les carrières longues. De notre point de vue, il s'agit d'une véritable « double peine ». Ceux qui auront commencé à travailler à l'âge de 22 ou 24 ans devront réunir quarante et un ans de cotisation, et 41,5 en 2018, mais ceux qui auront commencé à travailler à l'âge de 17 ans devront cotiser quarante-trois ans ! Autrement dit, ceux qui seront dans une situation difficile, dont les parents ne pourront pas payer les études, qui n'auront pas eu de bons résultats scolaires car issus d'un milieu défavorisé seront doublement pénalisé...

La première borne d'âge, sur le droit à la retraite à 60 ou à 62 ans, a fait l'objet d'un dialogue de sourds. La deuxième borne d'âge concerne le relèvement de 65 à 67 ans du droit à bénéficier d'une retraite à taux plein. Le Gouvernement a reconnu que, pour un certain nombre de femmes ayant souvent occupé des emplois précaires, connu des carrières morcelées et pâti de salaires inférieurs à ceux des hommes de 20 % en...

... proposé une mesure optionnelle hybride pour les demandeurs d'une APA possédant un patrimoine d'au moins 100 000 euros. Il est pourtant clair que ce n'est pas la personne âgée dépendante qui choisira elle-même le mode de règlement de ses dépenses, mais ses enfants. La mise en place d'une telle préconisation remet, de fait, en cause à l'APA. La proposition n° 12, visant à rendre obligatoire dès l'âge de cinquante ans, la souscription obligatoire d'une assurance perte d'autonomie était, à vrai dire, attendue. Mais j'espérais que la rapporteure laisserait le Gouvernement en prendre la responsabilité. Certes, il est plus simple d'être dans l'opposition mais quelle surprise de constater que la promesse de la création d'un cinquième risque soit en fait remplacée, trois ans après l'élection préside...