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...é existe. Le reste dépendra des circonstances : peut-être nos partenaires européens s'intéresseront-ils un jour à cette idée. En matière de défense, en effet, il n'est pas rare de prendre des positions d'attente. Enfin, au moment même où l'on nous dit que le retour de la France pourrait permettre de faire progresser la défense européenne, la question des défenses antimissiles montre bien que les Américains passent par-dessus la tête des Européens et agissent hors de l'OTAN. De surcroît, lorsque nous posons une question à ce propos, on nous répond que la France est opposée à ce type de défense. Quand bien même ce serait le cas, le retour dans le commandement intégré ne permettra pas pour autant d'être invité à la table des négociations sur les défenses antimissiles, ce qui enlève beaucoup de portée...
...d'abord à préciser qu'il ne s'agit pas d'une nostalgie du gaullisme et de la sortie de l'OTAN en 1966. Ce qui est en cause, c'est la possibilité d'avoir demain une véritable défense européenne, et cela pour deux raisons. Tout d'abord, si la France entre dans l'OTAN, elle sera obligée de partager les concepts stratégiques et les scénarios. Dans la meilleure des hypothèses, nous débattrons avec les Américains, mais il n'est pas certain que la marge de discussion soit très large. En deuxième lieu, la France perdra un positionnement militaire et diplomatique qui était en quelque sorte l'amorce d'une défense européenne. Pour les autres États, en effet, l'appartenance à l'OTAN relève moins d'un choix stratégique que de la commodité qu'ils éprouvent à s'épargner le financement d'un véritable effort de déf...
...d'abord à préciser qu'il ne s'agit pas d'une nostalgie du gaullisme et de la sortie de l'OTAN en 1966. Ce qui est en cause, c'est la possibilité d'avoir demain une véritable défense européenne, et cela pour deux raisons. Tout d'abord, si la France entre dans l'OTAN, elle sera obligée de partager les concepts stratégiques et les scénarios. Dans la meilleure des hypothèses, nous débattrons avec les Américains, mais il n'est pas certain que la marge de discussion soit très large. En deuxième lieu, la France perdra un positionnement militaire et diplomatique qui était en quelque sorte l'amorce d'une défense européenne. Pour les autres États, en effet, l'appartenance à l'OTAN relève moins d'un choix stratégique que de la commodité qu'ils éprouvent à s'épargner le financement d'un véritable effort de déf...