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Je voudrais d'abord, monsieur le ministre, exprimer un regret : étant donné que nous ne débattons déjà que peu de la politique étrangère de la France, l'examen du budget du ministère des affaires étrangères était traditionnellement l'occasion d'avoir ce débat dans l'hémicycle, et ce que nous faisons ici en commission élargie ne saurait en tenir lieu. On ne peut que saluer le volontarisme de la politique étrangère de la France, qui s'exprime tout particulièrement à travers la présidence française de l'Union européenne, à l'occasio...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'examen du budget des affaires étrangères, dans son volet « Action extérieure de l'État », est l'occasion d'examiner les moyens des services. En dépit de la faiblesse relative des crédits de cette mission, au sein de l'ensemble du budget, leur utilisation optimale est souvent complexe. C'est aussi l'occasion d'évoquer les grands axes de la politique européenne, étrangère et de coopération de la France. Alors qu'au lendemain du référend...
...manière dont vous la préparez avec nos partenaires, notamment portugais, slovènes et tchèques, et comment le Parlement français y sera associé. Nous souhaitons savoir aussi, puisque la France aura la mission de préparer ce changement institutionnel, comment vous envisagez l'articulation entre la présidence élue du Conseil européen et la présidence tournante. Nous ne pouvons aborder la politique étrangère sans y intégrer, au moins à un certain degré, le prisme de l'Europe. Nos partenaires parlent de plus en plus souvent, parfois avec appétit, parfois avec défiance, de ce qu'ils appellent « les politiques de voisinage ». Le voyage du Président de la République réchauffe très fortement la relation transatlantique. Nous ne pouvons que nous en réjouir, tout en souhaitant que ce réchauffement favorise...