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...pas un individu isolé. Cette solidarité est marquée dans la loi par les nouvelles modalités du don du sang placentaire, à la fois consenti comme les autres mais essentiellement et nécessairement altruiste. La personne est en effet pénétrée de part en part par une double altérité, celle de son patrimoine génétique et celle de son groupe social. Il est nécessaire de rappeler ici que la famille, le couple et ses enfants représentent d'ailleurs d'une façon pertinente la rencontre de l'institution culturelle et de la réalité biologique. Certains souhaitent s'en éloigner. Il n'empêche que l'exception ne doit pas devenir la règle. La cohérence de l'organisation sociale avec la logique du vivant est un facteur de santé publique et de solidité du tissu social.
... reconnaissance de la famille comme socle de la personne et la pertinence à faire en sorte que la famille culturelle soit la plus proche possible de la famille biologique. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) La conception floue de la famille accroît l'insécurité sanitaire des personnes. C'est ainsi que la vérification par le corps médical d'une stabilité de deux ans au sein d'un couple pour accepter un don d'organes fait sortir inutilement le médecin de son rôle, surcharge son activité et laisse la place à des incertitudes sur la valeur et la pérennité juridiques de l'opération réalisée, qui pourrait parfaitement dissimuler un marché. La conception floue de la famille accroît aussi l'insécurité sociale. L'idée de donner les mêmes droits aux pacsés qu'aux mariés en matière de P...
Le couple uni par un projet de vie solidement établi offre à l'enfant plus de sécurité et d'équilibre, notamment en ce qui concerne les modèles psychologiques qui lui sont proposés. Il n'y a pas de droit à l'enfant mais un droit de l'enfant, un droit d'avoir un père et une mère.