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Interventions sur "conducteur" de Christian Vanneste


10 interventions trouvées.

Monsieur le professeur, pour parodier Molière, on pourrait vous faire dire : « La vitesse, la vitesse, vous dis-je ». Pour ma part, je m'attendais à que vous traitiez plus longuement de certains problèmes qui nous préoccupent tout particulièrement, comme la mortalité des conducteurs de deux-roues motorisés ou celle des jeunes conducteurs de 18 à 24 ans. Ces problèmes nous obligent à multiplier les solutions, et nous ne pouvons pas nous focaliser sur la vitesse. Par ailleurs, ne faudrait-il pas rendre plus lisibles les limites de vitesse ? L'annonce de la suppression des panneaux indiquant la présence de radars a été ressentie par les automobilistes comme un facteur supplém...

Considérez-vous que la politique de sécurité routière tienne suffisamment compte de l'interaction de ces trois éléments que sont le conducteur, le véhicule et l'infrastructure, de manière à ce que le premier puisse circuler dans des conditions optimales ? Je note que vous avez évoqué, à ce propos, les problèmes liés, en particulier, à la vision nocturne ou à la multiplication des signalisations.

Le professeur Got a évoqué la possibilité que l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques puisse mener une mission scientifique sur l'adaptation du conducteur à la route.

A la différence d'autres intervenants, vous ne faites pas de la vitesse le coupable ni de la répression la solution. Dans la mesure où l'on ne saurait tenir tout conducteur pour un coupable a priori, et entretenir ainsi chez les usagers un état de stress préjudiciable, que convient-il d'améliorer ? Est-ce un problème d'infrastructures ? Un permis de conduire se gagne ; mais il se perd aussi, ce qui est source, là aussi, d'angoisse. J'ai rédigé ainsi une proposition de loi demandant l'instauration, sur le modèle de ce qui se fait aux Pays-Bas et en Espagne, d'un con...

...it, ce sont les 18-25 ans qui paient le plus lourd tribut, très souvent lors des sorties du samedi soir. Vous arrive-t-il de mener des opérations « coup de poing », avec des contrôles massifs ayant un effet véritablement dissuasif ? Enfin, certains véhicules échappent plus que d'autres au contrôle et à la sanction. Il y a le cas des deux roues, mais aussi et surtout le problème de l'impunité des conducteurs étrangers. La mise en oeuvre d'accords avec certains pays constitue un progrès, certes, mais ces accords sont ponctuels. Il arrive que les conducteurs venant de grands pays où la vitesse n'est pas limitée sur autoroute continuent sur leur lancée en traversant notre territoire. Ils ne sont guère contrôlés encore faudrait-il que la gendarmerie dispose de véhicules rapides en nombre suffisant e...

Ma première inquiétude concerne le nombre de personnes circulant sans permis. On croit un peu hâtivement qu'il s'agit de conducteurs ayant perdu tous leurs points. Or, les deux tiers d'entre eux n'ont jamais passé le permis. Le coût est une première explication, mais il y a également le problème des délais. Il en résulte des situations dramatiques dans certains cas, mais aussi des inégalités profondes, notamment entre les jeunes pour l'accès à l'emploi. Quelles propositions concrètes pourriez-vous faire ? Je pense en particul...

...nécessaire pour préparer l'opinion à certaines annonces ? Je m'interroge sur le ciblage des politiques de sécurité routière. La vitesse est en tête des priorités mais elle n'est plus la première cause d'accidents. Ne faudrait-il pas augmenter les contrôles à la sortie des boîtes de nuit, l'alcool étant la première cause d'accidents ? M. de Laurens a indiqué qu'il ne fallait pas infantiliser les conducteurs. Dans cette perspective, ne faudrait-il pas présenter les mesures prises de manière positive, en donnant le sentiment à celui qui ne se sent pas concerné qu'il trahit la cause de la sécurité routière ? Enfin, quand on cible une mesure de communication, par exemple sur les jeunes, observe-t-on une diminution de l'accidentalité dans la catégorie visée ?

En écho à M. Raimbourg, je voudrais souligner la vulnérabilité des conducteurs de deux roues motorisés. Ne faudrait-il pas envisager des campagnes de communication sur des équipements tels que le gilet airbag, afin d'inviter les conducteurs à s'en doter ?

..., la consommation de drogue, également désastreuse, est peu évoquée. La raison de ce silence n'est-elle pas que les moyens de la détecter coûtent plus cher et sont plus rares que ceux qui permettent de déceler la présence d'alcool, alors que les effets sont rigoureusement les mêmes ? Enfin, pendant les années 2002 et 2003, plusieurs comités avaient évoqué la possibilité d'un contrôle médical des conducteurs. Alors que tous devraient être concernés, on visait surtout les personnes âgées, de sorte que la survenue de la canicule a fait renoncer à cette idée Quel est l'état actuel de la réflexion sur ce contrôle de l'aptitude physique à la conduite, quel que soit l'âge, tel que le pratiquent nombre de pays étrangers ?

Les accidents trouvent aussi leur origine dans le comportement et l'état du conducteur. Peut-on envisager un véhicule capable de contrôler ces éléments de détecter par exemple l'état de somnolence, responsable de 30 % des accidents ?