4 interventions trouvées.
Si nous souhaitons véritablement combattre le fléau de l'obésité et que ces propositions ne restent pas lettre morte, il faut que notre système de soins, d'une manière générale, soit davantage orienté vers la prévention. Sur ce point, je rejoins Marc Bernier concernant le mandat de santé publique qui doit être donné aux médecins généralistes. Cela n'exige pas davantage de moyens, mais une autre organisation et un autre pilotage des dépenses d'assurance maladie. Notre système de soins doit accomplir une véritable mutation. Pour être efficace, il faudrait notamment plus de médecins et d'infirmières scolaires, de m...
...e, et des mesures dont le résultat ne sera pas immédiat, mais qui est à notre portée. J'ai en tête l'audition de Philippe Séguin il y a quelques semaines, où régnait un climat d'impuissance collective face au déficit de l'assurance maladie. Si l'on continue à privilégier le court terme, on n'arrivera pas à faire disparaître ce déficit. Il y a un investissement à faire dans tous les domaines de la prévention, qui reste le parent pauvre du système de santé. C'est le prix à payer pour réduire les déficits. Patrick Lebreton a eu raison de saisir la perche que constituait le rapport. Pour avoir arpenté la Réunion, la Guyane et Mayotte, je peux témoigner que le désert médical existait outre-mer bien avant de toucher l'hexagone. L'Assemblée hésite parfois à organiser des missions sur place, mais une bonne...
...ut se briser net quand les inégalités se creusent dans la France de tous les jours. Notre système de santé craque de toute part ; il faut le réformer en profondeur, avec une vraie vision des besoins de la population en particulier de celle qui vieillit et de l'organisation de la santé sur les territoires. Toujours, les crises frappent les plus faibles et les plus isolés. Devant la santé, la prévention et les soins, les Français sont profondément inégaux pour trois raisons : financières, culturelles et géographiques. Financières, d'abord. Sur la liste noire de cette législature, figureront les franchises Catherine Lemorton l'a dit ce matin , les tarifs, qui ne connaissent plus de limites quand le privé devient le seul recours, les écarts d'honoraires et de rémunération les plus indécents, s...
L'heure est également à la transformation, longtemps combattue, des modes de rémunération, vers des formes mixtes associant au paiement à l'acte un forfait permettant d'assumer des missions d'intérêt général prévention, dépistage, permanence des soins ,