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Interventions sur "capital" de Chantal Robin-Rodrigo


4 interventions trouvées.

...s tous à dire qu'il faut permettre à La Poste de se développer et d'affronter sereinement la concurrence, c'est sur les moyens proposés que nous différons. En effet, la dette de la Poste est élevée près de 6 milliards d'euros et son président, M. Bailly, reconnaît qu'un endettement supplémentaire constituerait un handicap majeur. Comment en est-on arrivé là ? L'entreprise a toujours été sous-capitalisée. L'État compense mal les missions de service public qu'il confie à la Poste, la privant ainsi de ressources importantes. Cela vaut pour la mission de transport et de distribution de la presse, à propos de laquelle il faut noter la dégressivité de la contribution de l'État, année après année. La Poste fait son affaire du déficit ; ce n'est pas normal. Cela vaut également pour la mission d'ac...

, qui, en 2004, alors qu'il était ministre de l'économie, promettait à la tribune de l'Assemblée nationale que l'entreprise continuerait d'appartenir à l'État à 70 %. On sait ce qui est advenu : aujourd'hui, l'État ne détient plus que 35 % du capital et GDF a fusionné avec Suez, scellant ainsi sa privatisation. Je rappelle que la loi sur le secteur de l'énergie a ramené de 70 % à 35 % la participation de l'État au capital de GDF. Comment cela a-t-il été possible, alors que la loi sur le service public de l'électricité, en 2004, et la loi portant sur les orientations énergétiques, en juillet 2005, avaient inscrit dans le marbre l'importance st...

...service public ne soit pas garanti ? J'ai des inquiétudes pour nos territoires ruraux et de montagne. Conformément à la Constitution, La Poste doit rester la propriété de la collectivité. C'est à cette seule condition que les Français auront la garantie d'un service public au contact des usagers. Inévitablement, si La Poste devient une société anonyme, ses dirigeants auront le souci d'ouvrir le capital de l'entreprise, de distribuer des dividendes, au détriment de la qualité du service rendu. L'expérience des précédentes privatisations qui ne devaient pas être montre que le profit de l'actionnaire est supérieur à l'intérêt général et conduit inexorablement à la dégradation du service public ainsi qu'à une augmentation des tarifs. Ne soyons pas dupes. Cette logique libérale de rentabilité ...

Ce n'est pas en ouvrant le capital de La Poste que vous allez améliorer la situation !