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Nous sommes tous d'accord sur un point : il importe de trouver une famille pour les enfants qui en sont privés. Cela étant, nous ne devons pas oublier que le temps des enfants n'est pas celui des adultes. Je pense en particulier aux enfants de moins de deux ans : on ne peut les laisser pendant un an sans évaluation précise de leur situation. S'agissant de la kafala judiciaire, les enfants confiés à une famille française ne peuvent obtenir notre nationalité qu'après un délai de cinq ans, ce qui est beaucoup trop long. Or, dans leur cas, l'adoption simple peut être une solution dans la mesure où la filiation n'est pas remise en cause des pays tels que l'Italie nous ont précédés sur cette voie , étant entendu qu'il faudrait exclure tout regroupement familia...
Les juges marocains ou algériens assurent-ils le suivi en France des enfants qu'ils ont confiés en kafala, comme le font les autorités des pays d'origine des enfants en matière d'adoption internationale ? Si ce suivi est assuré par le consulat du pays, cesse-t-il lorsque les enfants ont obtenu la nationalité française et ont été adoptés ? Il faut effectivement que la législation évolue en matière d'adoption simple, d'attribution de visas de longue durée et d'obtention de la nationalité française.