6 interventions trouvées.
Il est symbolique que nous achevions cette législature avec un rapport sur un sujet qui sera l'une des grandes questions du siècle à venir. Contrairement aux grandes puissances qui diminuent leurs efforts en matière culturelle, les BRIC'S ont multiplié les initiatives en faveur de leur rayonnement culturel. Celles que nous appellerons les puissances de second rang ont toutes compris l'intérêt de la culture pour déployer leur influence sur la scène internationale. La réussite économique, la satisfaction des besoins intérieurs nouveaux que celle-ci a créés, la volonté de contenir l'influence américaine comme les opport...
En conclusion, en dépit des nombreuses réalisations que M. Mathus vient de vous exposer, je voudrais souligner les limites actuelles des politiques d'influence culturelle mises en oeuvre par les pays émergents. La première d'entre elles tient aux moyens consacrés à cette politique, qu'ils soient financiers ou humains. Tous les pays émergents ne peuvent consacrer à leurs outils d'influence les sommes considérables dépensées par la Chine. L'autre difficulté provient du manque d'expertise. La seconde limite concerne l'implication à géométrie variable des pouvoirs...
...s musées sont très demandés, de même que les années croisées : année de la Russie en France, de la France en Russie, de l'Inde aussi. Ce sont des échanges très valorisés, de même que ceux entre musées, également très demandés. La présence et les budgets français ne sont pas suffisants mais dans le même temps, la France reste le modèle. C'est indéniable et c'est important de savoir que la liberté culturelle, l'attractivité de la France, sont prises en compte et que la demande d'expertise française reste forte lorsqu'il s'agit de créer un musée ou de définir une politique d'attractivité des artistes. Puis la commission autorise la publication du rapport d'information.
Comment l'action de l'Institut français se coordonnera-t-elle avec celle de l'Union européenne ? Celle-ci dispose de moyens non négligeables pour l'action extérieure. Pourquoi le Brésil, ce grand pays émergent, ne fait-il pas partie des treize pays sélectionnés pour expérimenter le nouveau dispositif ? Avez-vous l'intention d'accompagner les très nombreuses coopérations culturelles décentralisées, conduites par les collectivités territoriales ?
...que au développement, il devenait urgent de revoir le statut des coopérants, qui date des lois de 1972 et de 1998. Si la revalorisation des fonctions de coopérant est nécessaire, il faut en plus, pour le nouvel expert technique international, des capacités renforcées. Nous voulons permettre à nos ressortissants d'affirmer notre présence dans tous les domaines techniques, scientifiques, sociaux et culturels. Or désormais, les appels d'offres des fonds globaux, des organisations internationales ou mondiales nécessitent de pouvoir répondre avec une réelle expertise technique internationale. Ce nouveau statut doit permettre de renforcer notre présence à tous les niveaux, notamment s'agissant des organisations internationales et des missions qu'elles confient. Vous proposez une vraie évolution : désorm...
...cation imminente va offrir à l'Europe une diplomatie propre dans laquelle la France doit prendre toute sa place. Nous comptons sur votre vigilance et sur votre action pour cela. À la suite de la publication du livre blanc d'Alain Juppé, la nouvelle organisation de vos services, avec la création de la direction générale de la mondialisation, favorise l'influence française dans le monde en matière culturelle aussi bien que scientifique ou technique. Parmi les objectifs essentiels de cette direction, notons la recherche de partenariats de haut niveau et le renforcement de l'attractivité du territoire ou la promotion du savoir faire, des idées et de la créativité français. Sur ces derniers points, nous sommes tous d'accord. Pour ce qui est des liens entre le rayonnement culturel et scientifique et l...