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Interventions sur "sanitaire" de Catherine Lemorton


8 interventions trouvées.

..., en partie au moins, les inégalités. En effet, on sait que des campagnes d'information très générales, par exemple sur le cancer, ont avant tout un impact sur les catégories socio-professionnelles les plus favorisées : d'où l'importance d'une action complémentaire dans les établissements scolaires. Par ailleurs, nous connaissons tous les risques liés au manque de moyens en personnels en matière sanitaire : à titre d'illustration, récemment, un établissement, qui ne comptait déjà qu'une infirmière pour 1 600 lycéens, a dû se séparer, pendant une longue période, de celle-ci, réquisitionnée dans le cadre de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1), ce qui pourrait être lourd de conséquences ; je pense à la question de la délivrance de la contraception d'urgence, pour ne citer qu'un exempl...

...is Sarkozy I en 2001 et Sarkozy II en 2006. Aujourd'hui, le dispositif de l'aide médicale d'État impose une période de trois mois pendant laquelle les étrangers ne peuvent accéder à notre système de soins. Or nous savons que les personnes venant de certains pays sont plus atteintes que d'autres de maladies graves comme le sida, les hépatites et la tuberculose. Selon l'Institut national de veille sanitaire, 6 % des étrangers arrivant sur notre sol sont atteints du sida. Dans ce contexte, la mesure proposée par l'amendement paraîtrait particulièrement salvatrice car, à l'issue de la période de trois mois où il serait possible de dépister l'affection, la levée de l'anonymat permettrait à ces étrangers d'accéder le plus rapidement possible à notre système de soins, au lieu d'être reconduits à la front...

...il de surveillance en lui permettant de se prononcer lorsque l'établissement sera en situation de coopération. Pour vous montrer l'importance d'un tel avis, je vais vous citer en exemple ce qui se passe à Nice aujourd'hui, où les services de pédiatrie du centre hospitalo-universitaire et d'une fondation privée, jusqu'alors en concurrence, se sont unis sous la forme d'un groupement de coopération sanitaire. Soit dit en passant, cet exemple pourrait aussi être repris dans le débat sur la privatisation larvée de notre système de soins, que je ne relance pas. Cette expérience, qui est une première en France, ne manquera pas de créer des situations ubuesques. Ainsi, le personnel existant lors du regroupement gardera son statut d'origine : pour moitié convention collective, pour moitié fonction publiqu...

...doivent se retrouver dans le conseil de surveillance pour au moins discuter et donner leur avis, et éviter de se retrouver dans de telles situations. D'où la nécessité de compléter l'alinéa 5 par les mots : « et notamment sur l'adhésion, le retrait, la modification du périmètre ou des compétences déléguées dans le cadre d'une communauté hospitalière de territoire ou d'un groupement de coopération sanitaire. » Je vous demande, madame la ministre, de vous arrêter un instant sur l'exemple que je viens de donner.

...e aller dans le sens de l'histoire. Le nombre de patients bénéficiant du régime des ALD allant croissant, il est important de mettre un cadre législatif à l'ETP, qui comprend l'observance du traitement, l'accompagnement du malade, voire de son entourage, et la prévention concernant son capital santé. Les futures ARS doivent impérativement représenter un véritable lieu de démocratie sociale et sanitaire. À propos de démocratie, je crains que, avec ce texte, la démocratie parlementaire ne soit encore une fois bafouée, puisque Mme la ministre a laissé entendre, il y a quelques heures, que des modifications sur les CHU pourraient être présentées au Sénat, sans possibilité d'en débattre en retour à l'Assemblée nationale. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Nous serons vigilants. Le fait qu...

Madame la ministre, votre réponse sur la MILDT, la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, ne nous a pas vraiment convaincus. Je rappelle que cet organisme est chargé de coordonner l'action des pouvoirs publics en matière de lutte contre la drogue et la toxicomanie en veillant à la cohérence entre les différentes approches préventive, sanitaire, répressive et internationale. Quels sont les chiffres ? On compte en France près de 4 millions d'usagers occasionnels de cannabis et 1,2 million d'usagers réguliers. Notre pays, un des plus répressifs, est aussi un de ceux d'Europe où la consommation est la plus forte. En 2006, un adolescent de dix-sept ans sur deux est un consommateur occasionnel. De plus, la consommation de cocaïne a augmenté ...

...ueillis dans ces centres, les sniffeurs ou injecteurs sont au nombre de 25 000 environ. En ne prenant en compte que l'hépatite B, l'exposé des motifs de l'article est très réducteur. Il fait référence à l'étude Coquelicot, que je me suis appliquée à lire. Il met en exergue non pas l'hépatite B, mais l'hépatite C. Outre le VIH, c'est bien le VHC, donc l'hépatite C, qui pose un dramatique problème sanitaire dans la population toxicomane parce qu'il n'existe pas de vaccin. Il est donc indispensable de faire un dépistage précoce du VHC pour mettre en place le plus rapidement possible un traitement, puisque 30 % de la population atteinte pensent être séronégatives. Or l'amendement du groupe SRC, demandant le rajout du dépistage de l'hépatite C et la mise en oeuvre du traitement correspond, a été rejet...

...duire les fraudes je le répète , mais cela ne doit en aucun cas se faire au détriment de la santé publique, et en particulier de l'accès aux soins des plus démunis. L'article 70 s'appuie sur un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales, lequel qualifie de satisfaisante la gestion de l'AME par la CNAM. La légère surconsommation par rapport aux assurés sociaux s'explique par l'état sanitaire des bénéficiaires de l'AME : comme l'indique l'IGAS, ils ont recours à l'hospitalisation parce que l'accès à la médecine libérale est difficile pour eux et qu'ils sont souvent atteints par des pathologies lourdes sida, tuberculose ou hépatite C. Je ne reprends pas, par ailleurs, les arguments développés par Mme Fraysse : ils vont dans le même sens que les nôtres. Notre groupe demande donc la s...