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Interventions sur "plein" de Catherine Coutelle


3 interventions trouvées.

... ont une retraite tout à fait correcte, mais cela signifie que nombre de pensions se situent en dessous de la moyenne de 827 euros. Toutes les études réalisées sur les précédentes réformes de votre majorité révèlent qu'elles ont été particulièrement défavorables eux femmes, surtout la réforme de 1993. La quatrième peine, c'est le report de l'âge légal de 60 à 62 ans et le report de l'âge du taux plein de 65 à 67 ans. Les associations et les syndicats, lors de leurs auditions devant la délégation aux droits des femmes, ont particulièrement attiré notre attention sur ces deux allongements. Je cite une syndicaliste : « Aujourd'hui, une femme qui peut prendre sa retraite à 60 ans, pour obtenir 50 à 100 euros de plus, prolonge son temps d'activité ou, pour avoir un taux plein, continue à travailler...

...unel : le report à 67 ans aggrave fortement la situation. Il l'aggrave pour tous ceux qui ont de petites retraites, c'est-à-dire à 80 %, des femmes. C'est pour cela que nous nous battons pour elles. Je cite simplement cet extrait du rapport que nous avons toutes et tous adopté, page 29 : « La délégation considère donc que le report de 65 à 67 ans de l'âge auquel le bénéfice d'une retraite à taux plein est ouvert affectera particulièrement les femmes qui ont déjà des retraites inférieures aux hommes » sur ce point, les chiffres sont bien connus, mais vous les avez niés, monsieur le ministre, pendant des semaines « et qu'il conviendrait donc de maintenir à 65 ans l'âge du taux plein. » Je vous demande, chers collègues de la majorité, de défendre cette position de la délégation. (Applaudissem...

Il faudrait trouver une solution pour améliorer l'information des salariées qui souhaitent exercer leur profession à temps partiel surtout lorsqu'il s'agit de temps partiel subi. Une large information devrait aussi être donné par les employeurs sur la possibilité de cotiser à l'assurance vieillesse sur l'équivalent d'un temps plein. On devrait prévoir un mécanisme de lissage sur plusieurs années du surcoût représenté par la majoration de cotisations.