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Interventions sur "EDF" de Camille de Rocca Serra


7 interventions trouvées.

...des comptes remis à la demande du Premier ministre apportent l'ensemble des éléments nécessaires à un débat éclairé. En deuxième lieu, je crois qu'il faut relativiser l'avis de la Cour des comptes sur le fait que la prorogation de la durée de vie des centrales s'imposerait à nous sans qu'aucune décision explicite n'ait été prise. L'abandon de Superphénix à la fin des années 1990 et la décision d'EDF, en 2003, de rallonger de dix ans la durée d'amortissement de ses installations nucléaires ont donné une claire orientation à la politique nucléaire française et ne peuvent être considérés comme des décisions implicites. Enfin, en ce qui concerne le mix énergétique, je pense que tout le monde s'accordera à dire que, compte tenu de la prorogation de la durée de vie des centrales, il ne pourra évo...

Sur l'APE, ce n'est pas une question d'expertise. Les équipes ne pouvaient pas couvrir l'ensemble du champ qui leur est dévolu. Pour UraMin, la seule question est : comment parvenir à permettre une information optimale de la tutelle sans corseter une entreprise qui se doit d'être réactive dans un environnement mondial concurrentiel ? Areva n'a pas transmis toutes les informations utiles et EDF estime qu'elle n'avait pas à informer. La question est donc : qu'est-ce qui a manqué pour éviter ce genre de problèmes, d'autant que nous sommes dans une durée de temps contrainte. Il est vrai que la BRGM est au service de l'APE mais il l'est aussi d'Areva. Par ailleurs, si j'ai parlé d'opacité, c'est aussi l'analyse de la direction actuelle d'Areva, qui a revu la gouvernance sous l'impulsion du...

...t sur la maintenance sera aux bénéfices d'Areva avec les exigences nouvelles de l'Autorité de sûreté nucléaire en matière de sécurité depuis Fukushima. De plus, les coûts seront réduits mécaniquement du fait de la prolongation de la durée de vie des centrales. Donc ce qui sera perdu sur la construction de nouvelles centrales sera retrouvé sur la maintenance et la régénération des anciennes. Pour EDF, comme je l'ai dit, les opportunités se situent surtout à l'étranger, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi en Chine ou en Inde.

Le Bureau de notre Commission m'a chargé lors de sa réunion du mois de juillet dernier de faire le point sur la situation financière d'Areva et d'EDF. J'y consacrerai donc l'essentiel de mon intervention. En ce qui concerne Areva, les comptes entre 2007 et 2010 doivent être interprétés au regard de la stratégie adoptée par le groupe. L'objectif était alors d'anticiper un « renouveau du nucléaire », c'est-à-dire une forte augmentation du recours à l'énergie nucléaire dans une perspective de hausse de la demande mondiale d'énergie et de réducti...

... revient sur terre » en acteur fondamental de la filière nucléaire française qui sait partager sa vision des choses avec d'autres. Je peux en témoigner après les récents entretiens que j'ai eus avec le nouveau directoire, lequel a bien compris les erreurs de l'ancienne gouvernance. Par ailleurs, Areva peut encore procéder à une augmentation de capital et rien n'empêche c'est une hypothèse qu'EDF prenne des participations au sein de la filière minière. Quoi qu'il en soit, EDF et Areva discutent à nouveau. Areva explique les retards de l'EPR finlandais par l'absence d'un opérateur qui aurait disposé de la même expérience qu'EDF. Sur un plan international, elle est donc à la recherche de partenariats avec des opérateurs fiables et expérimentés.

Ce sont des propos qui ont moins cours aujourd'hui qu'il y a quelques mois. Le changement de ton est patent. Pour passer de 45 % à 50 % du chiffre d'affaires à l'horizon de 2020, le développement d'EDF à l'international ne doit croître que de 5 points, ce qui est raisonnable. Si des critiques sont légitimes, notamment s'agissant de la situation aux États-Unis encore qu'il faille, pour l'apprécier, dépasser la filière nucléaire stricto sensu , les réussites n'en sont pas moins évidentes : je songe à British Energy le positionnement d'EDF au Royaume-Uni est particulièrement important pour le...

La décision prise par le Conseil de politique nucléaire de mettre en place un partenariat entre Areva et EDF pour la maintenance du parc nucléaire français, la gestion du cycle de combustible et la conception de nouveaux réacteurs, paraît équilibrée. La coopération entre EDF et Areva pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires est, comme dans le cas de l'EPR, la clé de l'avantage comparatif de la filière française. Les deux sociétés ont cependant lancé des projets de réacteurs de moyenne puis...