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... L'autre point central du rapport est l'affaire « UraMin ». Les conclusions que nous avons tirées de notre travail d'investigation sont dans la ligne des premiers rapports publiés à l'automne. Plusieurs points méritent d'être soulignés. En premier lieu, au moment de sa réalisation, une telle opération faisait sens, dans la mesure où l'on anticipait une hausse durable du cours de l'uranium et où Areva connaissait divers problèmes sur ses mines nigériennes et canadiennes. En deuxième lieu, l'opération avait été conditionnée par l'APE à l'entrée au capital de la future filiale de partenaires un partenaire chinois ayant été pressenti. Areva n'a pas respecté cette condition. Enfin, je souhaiterais apporter à cette affaire mon éclairage particulier de rapporteur spécial pour les participations ...
Sur l'APE, ce n'est pas une question d'expertise. Les équipes ne pouvaient pas couvrir l'ensemble du champ qui leur est dévolu. Pour UraMin, la seule question est : comment parvenir à permettre une information optimale de la tutelle sans corseter une entreprise qui se doit d'être réactive dans un environnement mondial concurrentiel ? Areva n'a pas transmis toutes les informations utiles et EDF estime qu'elle n'avait pas à informer. La question est donc : qu'est-ce qui a manqué pour éviter ce genre de problèmes, d'autant que nous sommes dans une durée de temps contrainte. Il est vrai que la BRGM est au service de l'APE mais il l'est aussi d'Areva. Par ailleurs, si j'ai parlé d'opacité, c'est aussi l'analyse de la direction actuelle...
Cet effort sur la maintenance sera aux bénéfices d'Areva avec les exigences nouvelles de l'Autorité de sûreté nucléaire en matière de sécurité depuis Fukushima. De plus, les coûts seront réduits mécaniquement du fait de la prolongation de la durée de vie des centrales. Donc ce qui sera perdu sur la construction de nouvelles centrales sera retrouvé sur la maintenance et la régénération des anciennes. Pour EDF, comme je l'ai dit, les opportunités se sit...
Le Bureau de notre Commission m'a chargé lors de sa réunion du mois de juillet dernier de faire le point sur la situation financière d'Areva et d'EDF. J'y consacrerai donc l'essentiel de mon intervention. En ce qui concerne Areva, les comptes entre 2007 et 2010 doivent être interprétés au regard de la stratégie adoptée par le groupe. L'objectif était alors d'anticiper un « renouveau du nucléaire », c'est-à-dire une forte augmentation du recours à l'énergie nucléaire dans une perspective de hausse de la demande mondiale d'énergie et d...
Je partage votre sentiment, monsieur Goua, tout en le relativisant en ce qui concerne l'APE : nous étions dans une période faste où la gouvernance d'Areva favorisait le développement tous azimuts d'une entreprise qui est tout de même devenue l'une des principales au monde dans son domaine. Je crois avoir compris que ni l'APE ni le directoire d'Areva n'avaient bénéficié de toutes les informations nécessaires. Il n'en reste pas moins que les prix de l'uranium étaient alors très élevés et qu'il était possible de considérer que c'était là une bonne opé...
La décision prise par le Conseil de politique nucléaire de mettre en place un partenariat entre Areva et EDF pour la maintenance du parc nucléaire français, la gestion du cycle de combustible et la conception de nouveaux réacteurs, paraît équilibrée. La coopération entre EDF et Areva pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires est, comme dans le cas de l'EPR, la clé de l'avantage comparatif de la filière française. Les deux sociétés ont cependant lancé des projets de réacteurs de moyen...