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...a certitude que la France, forte de ses atouts, est prête à prendre le tournant du XXIe siècle. À n'en pas douter, il existe une « demande de France ». Qu'il s'agisse de la vitalité de notre création artistique, de notre langue, de nos traditions ou de nos coutumes, la France est un pays admiré, comme en témoignent les plus de 750 000 étudiants étrangers inscrits à des cours de français dans les instituts et centre culturels. « La France a une civilisation dont elle n'est pas propriétaire, mais dont elle est responsable devant l'univers », disait Jean Giraudoux. Mais à quoi sert d'être admirés si nous n'avons pas les moyens de faire valoir notre culture à sa juste valeur à l'étranger ? Les acteurs de notre action culturelle sont nombreux, divers, et nous ne doutons pas de l'apport de chacun à ce...
Je suis cette fois d'accord avec M. Féron. Le ministre s'engage aujourd'hui mais que fera son successeur ? D'autre part, les Français de l'étranger sont ceux qui connaissent le mieux les questions dont aura à traiter le futur Institut français.
Je suis moi aussi d'accord avec M. le rapporteur pour avis. Victor Hugo ne résume pas à lui seul toute la culture ni même toute la littérature françaises. J'invite nos collègues à relire l'intervention de M. Chevènement au Sénat à ce sujet. Par ailleurs, je suis choqué d'entendre une représentante de la Nation française dire que l'adjectif « français » est fade. Enfin, qu'adviendrait-il des instituts qui portent le nom d'une personnalité locale ? L'institut Léopold Sédar Senghor pourrait difficilement devenir l'Institut français Victor Hugo-Léopold Sédar Senghor.
Monsieur Grosperrin, M. Chevènement a effectivement dit lors du débat au Sénat que, bien que franc-comtois, il refusait l'appellation « Institut Victor Hugo ». Il a ajouté : « Victor Hugo est né à Besançon qu'il qualifiait d'ailleurs de façon inexacte de vieille ville espagnole . J'ai beaucoup de tendresse pour Victor Hugo, mais la France, c'est plus vaste. »
...on hors sujet, encore que je puisse me prévaloir du titre IV du projet : pourriez-vous faire brièvement le point sur le sort des deux journalistes otages en Afghanistan ? Je vous rappelle par ailleurs la question du président Poniatowski sur la date d'examen de ce texte. Pouvez-vous, à défaut d'un jour précis, nous fournir au moins une période ? Au-delà de la complémentarité entre le réseau des instituts et celui des Alliances françaises, il importe aussi de fédérer les actions de différents ministères qui, quoi qu'on en dise, se crêpent souvent le chignon. Et comment inscrire les initiatives foisonnantes des collectivités locales dans notre politique extérieure tout en respectant le principe de libre administration ? Pour en revenir aux instituts, leur création n'entraîne-t-elle pas la suppress...
...on hors sujet, encore que je puisse me prévaloir du titre IV du projet : pourriez-vous faire brièvement le point sur le sort des deux journalistes otages en Afghanistan ? Je vous rappelle par ailleurs la question du président Poniatowski sur la date d'examen de ce texte. Pouvez-vous, à défaut d'un jour précis, nous fournir au moins une période ? Au-delà de la complémentarité entre le réseau des instituts et celui des Alliances françaises, il importe aussi de fédérer les actions de différents ministères qui, quoi qu'on en dise, se crêpent souvent le chignon. Et comment inscrire les initiatives foisonnantes des collectivités locales dans notre politique extérieure tout en respectant le principe de libre administration ? Pour en revenir aux instituts, leur création n'entraîne-t-elle pas la suppress...