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...de cette proposition, qui est de réduire les charges sociales pour limiter les distorsions de concurrence, est elle aussi excellente. Avec l'exonération des charges sur le travail saisonnier M. le ministre l'a dit , nous nous sommes arrêtés au milieu du guet. L'effort doit porter maintenant sur le travail permanent, qui apporte d'ailleurs, il faut y insister, le savoir-faire indispensable à la compétitivité. Notre désaccord porte sur les solutions. Quelles que soient nos bonnes intentions, nous ne pouvons payer les agriculteurs avec des mots, nous ne pouvons leur faire des promesses que nous ne pourrions pas assumer nous ne pouvons prendre aucun risque sur ce registre.
La France doit impulser cette initiative. C'est avec une approche globale, articulant le court, c'est-à-dire l'urgence, le moyen et le long termes, que nous remettrons la compétitivité de l'agriculture française sur les rails. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)
...onfiée. J'ai tenu à privilégier dans les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse et le Gard les auditions de producteurs. Il m'est alors très vite apparu que la mission devait respecter trois principes. L'écart des salaires, qui est à l'heure actuelle de 1 à 20, ne pourra être résorbé que sur le long terme. Tirer vers le haut le financement social du travail demandera du temps. La question de la compétitivité devra être traitée à moyen terme. Le financement alternatif du coût du travail est, quant à lui, indissociable de mesures immédiates en termes de trésorerie. « À quoi bon améliorer notre compétitivité d'ici à deux ans, si nous avons disparu entre-temps ? », nous demandent les agriculteurs. Je donnerai quelques chiffres : les marges à l'hectare dans le secteur des fruits et légumes atteignent 84...