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Nos amis comoriens, que nous accueillons cette semaine, sont à la tête d'un véritable trésor écologique. M. Jérôme Bignon, qui a lui aussi effectué de nombreux déplacements un peu partout dans le monde, sait comme moi que dans les îles Marquises, où j'ai vécu plusieurs années, et dans les Comores, se trouvent quelques-uns des plus beaux sites mondiaux de biodiversité. Or cette biodiversité-là est elle aussi en danger. La France se doit donc d'apporter, dans l'ensemble de l'archipel des Comores, toutes les aides nécessaires à la protection, notamment, des parcs marins de Mohéli et de Mayotte, qui constituent de véritables sanctuaires de la biodiversité, en particulier pour les tortues et la reproduction des baleines. Nous devons élargir notre réflexion à la c...
Votre rapport doit avoir une suite : il faudrait aussi étudier les aides publiques et la fiscalité favorables à la biodiversité. Nous devons également réfléchir ici avec des experts sur le concept même de taxation de la valeur soustraite par grignotage de notre capital écologique.
...agon ? Nous avons encore peu de parcs marins et d'espaces maritimes protégés. Et certains sont plus menacés par la terre qu'ils entourent que par d'éventuels prédateurs maritimes. Ainsi, à Mayotte, l'absence d'assainissement en amont est une réelle source de préoccupation. Faute d'équipements de traitement des déchets, faute de protection de certaines aires particulièrement fragiles et riches en biodiversité comme les mangroves, le développement des collectivités locales risque de tuer le lagon. Je ne prendrai que l'exemple du sentier de découverte de la Petite Terre à Mayotte, que le Conservatoire du littoral a jugé intelligent de construire en béton alors que, partout ailleurs, on fabrique des passerelles en bois imputrescible. On voit que l'éducation de certains responsables reste à faire. Certain...