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La sûreté est une prérogative régalienne de l'État, les règles en la matière étant négociées sur le plan international par les États et non les opérateurs gestionnaires des aéroports. Or force est de constater que, lors du dernier conflit de décembre, la gendarmerie du transport aérien et la police des frontières, auxquelles le Gouvernement a fait appel, se sont révélées incapables de se substituer aux agents des entreprises privées, faute d'avoir été formées. C'est le problème de fond et il ne pourra être réglé par un simple alignement sur les dispositions relatives aux transports terrestres.
En termes de pure technique parlementaire, cet amendement consiste à profiter d'une procédure modeste et discrète la mobilisation d'une partie d'une niche parlementaire d'un groupe par le dépôt d'une proposition de loi pour transformer ladite proposition de loi en projet de loi portant réforme du code des transports et touchant à toute une série d'activités liées au transport aérien. Dès lors, le rapporteur doit nous assurer que ces dispositions relevant pour partie du service public et pour partie du secteur privé ont fait l'objet de la concertation préalable requise. Car si l'on pouvait imaginer a posteriori, avec Jean Mallot, que le seul dépôt de la proposition de loi sur le Bureau de l'Assemblée nationale avait déclenché le conflit touchant l'un des maillons de la chaîn...
...-Ferrand à Paris se fera encore attendre de longues années ? Je voudrais également savoir si Air France envisage d'instaurer une desserte directe des territoires comoriens et mahorais au départ du territoire national, ou bien si la compagnie s'est définitivement retirée au profit d'Air Austral ? Je rappelle que le kérosène se vend deux fois plus cher à Moroni qu'à Marseille et que la catastrophe aérienne de Yemenia Airlines l'année dernière rend délicats les déplacements de nos nombreux compatriotes qui conservent des liens avec cet archipel.