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Cette situation plombe les comptes de la sécurité sociale. Or, vous le savez, l'hôpital pèse pour 50 % au moins dans les dépenses d'assurance maladie. C'est dire son poids ! Ensuite, je voudrais souligner que l'hôpital traverse une crise de confiance majeure. Des milliers de postes de médecins des hôpitaux sont vacants, faute de candidats.
...es, il faut un électrochoc, voire une révolution. Que de mots cependant ! Car, derrière ces mots, tant d'idées peuvent être véhiculées, pas toutes efficaces ! Il faudrait d'abord ce serait une véritable révolution et je sais que cela risque de provoquer des réactions, surtout à gauche transformer un certain nombre d'hôpitaux petits, voire moyens, qui aujourd'hui dispensent des soins aigus en médecine, en chirurgie ou en obstétrique, soins qui imposent des médecins et des infirmiers de qualité, bien formés, qualifiés, au savoir-faire éprouvé, des technologies modernes qui, pour beaucoup, coûtent cher, en structures « froides », structures d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, personnes touchées par la maladie d'Alzheimer, malades nécessitant un hébergement post-opératoire ou des soi...
ou d'ailleurs, puisse s'immiscer dans les décisions médicales. Pourtant, il faut un coordinateur à l'hôpital. Cela doit pouvoir être la mission du directeur, mais à plusieurs conditions : que le projet médical de l'hôpital soit élaboré par les médecins et les soignants, il le sera ; que le directeur soit au service des médecins pour les aider à le réaliser, et c'est là que sa véritable mission de coordination prend tout son sens.
Ce projet de loi est-il adapté à cette nouvelle gouvernance ? Peut-être. Je note toutefois qu'il institue un superpatron en la personne du directeur qui sera conseillé, simplement conseillé, par les médecins, qui ne représenteront qu'une partie du directoire. Certes, un autre conseil, celui-là uniquement constitué de médecins, la commission médicale d'établissement, pourra aussi « conseiller » le directeur. Dans beaucoup de cas, elle se fera entendre, mais peut-être pas toujours. Ne faudrait-il pas que l'avis de la CME soit un avis conforme, transmis par son président au directeur de l'hôpital ?
a estimé que la gravité des maladies à prévention vaccinale et leur taux de morbidité doivent être rappelés, afin de faire prendre conscience aux médecins et au grand public de l'utilité de la vaccination. Les nouveaux vaccins, comme celui contre les papillomavirus, constituent des avancées, certes coûteuses, mais essentielles à l'amélioration de la santé publique.
...ce type de cancer s'avère également plus agressif chez les sujets jeunes. Actuellement l'opportunité d'organiser un dépistage systématique de ce cancer fait encore l'objet de controverses parmi les spécialistes de santé publique, alors même que seul son dépistage précoce permet d'engager à temps un traitement curatif pour les patients. Cette situation est très insatisfaisante, notamment pour les médecins généralistes qui risquent de voir engagée leur responsabilité médicale, les patients étant de plus en plus informés et demandeurs d'examens de dépistage. Face à cette demande, il n'existe pas de recommandations officielles de la part des autorités sanitaires sur lesquelles s'appuyer pour guider les pratiques de dépistage individuel. Dans ce contexte, l'étude engagée par l'Opeps a pour objectif d...