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... défense ? C'est une question que nous devons aborder avec pragmatisme et sans arrière-pensée. Je considère que votre argumentation comporte des éléments contradictoires, à tout le moins insuffisamment fondés. Tout d'abord, vous dites que la construction de l'Europe de la défense se fera plus facilement si la France se trouve dans l'OTAN. À moins d'apporter la démonstration qu'il y a au sein du commandement intégré une dynamique particulière des pays appartenant à l'Union qui leur permette de prendre des initiatives que nous ne pouvons pas prendre faute de faire partie de ce commandement, je ne vois pas sur quoi se fonde cette argumentation. Par ailleurs, tout en étant à l'extérieur de l'OTAN, nous avons participé à un certain nombre d'opérations, comme en Afghanistan où nous sommes présents sur le...
...t celui de la France à l'époque d'ailleurs, peut-être y a-t-il un lien entre ce panache et notre positionnement d'alors dans l'OTAN. Si vous considérez que nous serons plus efficaces pour construire l'Europe de la défense en étant intégrés à l'OTAN, il faut le démontrer. Selon vous, il est difficile pour l'Europe de tenir un discours commun et ce sera plus facile lorsque la France sera dans le commandement intégré. Vous ajoutez que si nous voulons mettre en place une véritable Europe de la défense, il faut élaborer une doctrine commune sur ce que sont les menaces et la manière d'y répondre. Dès lors pourquoi, alors que nous étions à la veille de la présidence française quand ce débat a été lancé, le Gouvernement n'a-t-il pas décidé d'élaborer un Livre blanc sur la défense auquel auraient été associ...
... la réintégration dans l'OTAN doive être moins difficile sous la présidence de Barack Obama que sous celle de George Bush. De fait, s'il ne fait pas de doute que M. Obama défendra toujours les intérêts des États-Unis, il s'efforce, depuis sa campagne et dans les premiers actes de son gouvernement, d'incarner un nouvel ordre qui pourrait rendre plus acceptable la réintégration de la France dans le commandement intégré et la refondation de nos relations avec les États-Unis. Cela semble particulièrement souhaitable dans un monde instable et multipolaire qui justifie une autre approche des crises.